La première ministre du Québec, Pauline Marois, rencontre le premier ministre de la France, Jean-Marc Ayrault

La première ministre du Québec, Pauline Marois, rencontrait plus tôt cette année le premier ministre de la France, Jean-Marc Ayrault
Photo Credit: Radio-Canada

Le Québec veut développer la coopération scientifique avec la France

Cette volonté s’inscrit dans l’esprit de la nouvelle Politique nationale de recherche et d’innovation (PNRI) que s’est donnée la province canadienne. Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, l’a assuré aux grands acteurs du système de recherche français la semaine dernière, à la faveur de sa première visite à Paris.

Selon Rémi Quirion, la France doit être un «partenaire privilégié» du Québec dans les trois axes prioritaires définis par la PNRI, c’est-à-dire les changements démographiques (notamment les recherches sur l’immigration et le vieillissement), le développement durable (dont l’électrification des transports) et l’identité québécoise (la langue, la culture, la créativité). Au terme de sa mission il déclaré:

«Dans ces trois grands projets, pour lesquels un volet international est prévu, j’aimerais que la France soit un partenaire privilégié. Nous souhaitons soutenir des projets de recherche plus costauds entre les équipes de chercheurs en France et au Québec».

Rémi Quirion, qui a été nommé en 2011 scientifique en chef, dirige les trois fonds de recherche du Québec. Un poste semblable existe dans quelques rares pays (l’Australie, l’Angleterre et la République tchèque, notamment) mais pas en France, un pays que ce chercheur en neuroscience de réputation internationale connaît bien.

L’importance de la France

Pendant son séjour, le scientifique en chef du Québec a notamment rencontré des représentants de l’Agence nationale de la recherche, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

La coopération scientifique avec la France, deuxième collaborateur du Québec après les États-Unis, est une vieille histoire. Mais pour Rémi Quirion, l’heure est venue de créer de nouvelles collaborations et partenariats à travers des échanges, des bourses, des invitations, ou la création de nouvelles «unités mixtes» de recherche, comme celles qui existent déjà à l’Université Laval et à Sherbrooke. Mais plus largement, la France, c’est aussi la Francophonie et la science en langue française.

La mission en France de Rémi Quirion était sa deuxième à l’étranger, après un premier voyage au Japon, il y a trois semaines. Sa prochaine devrait le conduire aux États-Unis.

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