C’est au nord de l’Alberta que les principaux gisements de sables bitumineux se trouvent.  Près de 20 entreprises sont situées en Alberta pour en faire l'extraction, dont les deux plus importantes : Syncrude et Suncor.  Les réserves de pétrole de l’Athabasca représentent plus de 1 700 milliards de barils. En 2012, la production de bitume brut à partir des sables bitumineux a été de 1,9 million de barils/jour.

C’est au nord de l’Alberta que les principaux gisements de sables bitumineux se trouvent. Près de 20 entreprises sont situées en Alberta pour en faire l'extraction, dont les deux plus importantes : Syncrude et Suncor. Les réserves de pétrole de l’Athabasca représentent plus de 1 700 milliards de barils. En 2012, la production de bitume brut à partir des sables bitumineux a été de 1,9 million de barils/jour.
Photo Credit: Julia Kilpatrick, Pembina Institute

L’industrie des sables bitumineux s’essoufflerait et serait toxique pour l’économie

Une étude réalisée par des environnementalistes réduit en cendre le pétrole albertain

Intitulé « Risques bitumineux », une nouvelle étude de l’Institut Pembina, réalisé en collaboration avec l’agence privée environnementale québécoise Équiterre, estime qu’il est temps que le gouvernement canadien comprenne que les bénéfices économiques des sables bitumineux risquent de diminuer au fil du temps.

Le document suggère non seulement que cette industrie est en voie de s’essouffler, mais qu’elle a aussi contribué à la détérioration de l’économie des provinces de l’est du pays.

L’étude reconnaît que l’exploitation des sables bitumineux dans l’Ouest canadien représente certains avantages économiques, mais qu’ils pourraient devenir nuisibles si leur développement continu devait se poursuivre de façon exagérée.

Les auteurs formulent ainsi une série de recommandations à Ottawa, dont celle d’entamer une étude fédérale sur le maintien de la compétitivité de cette industrie en dépit d’un dollar canadien fort et instable.

U Puisque les sables bitumineux sont situés sous le sol, il faut tout d’abord raser toute la forêt boréale pour enlever le terreau de surface et le mettre de côté. Par la suite, on creuse le terrain, à une profondeur de 50 mètres environ. Tout ce procédé est effectué à l’aide de camions de 365 tonnes et des grues colossales, dont les pelletées font 100 tonnes.
Puisque les sables bitumineux sont situés sous le sol, il faut tout d’abord raser toute la forêt boréale pour enlever le terreau de surface et le mettre de côté. Par la suite, on creuse le terrain, à une profondeur de 50 mètres environ. Tout ce procédé est effectué à l’aide de camions de 365 tonnes et des grues colossales, dont les pelletées font 100 tonnes. © PC

La province de l’Alberta seule véritable gagnante?

Citant le Canadian Energy Research Institute, le document souligne sans surprise que c’est l’Alberta qui profite de la majorité des retombées économiques de cette industrie.

Cette province accaparerait ainsi 94 % du produit intérieur brut en plus de conserver 86 % des emplois associés aux investissements et à l’exploitation dans ce domaine.

 

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