Aujourd’hui 24 décembre, plusieurs personnes ne sont pas en congé. De fait, il faut bien que la vie se poursuive. Qu’il soit question d’employés de restaurants, de personnel navigant en avion, de chauffeurs d’autobus, de policiers, de prêtres, de personnel infirmier, de pompiers et même de journalistes, tous ces gens « travaillent ».
Parce qu’ils font partie d’un un service essentiel, parce qu’ils sont les derniers embauchés (ou les plus anciens à avoir perdu leur boulot), de nombreux Canadiens travaillent le soir de Noël.
Mais, la très grande majorité de ceux et celles qui travaillent la veille de Noël, la nuit de Noël et même le jour de Noël, ont un chez soi qui les attend, un « ailleurs meilleur » comme le chantait l’auteur-compositeur-interprète Pierre Calvé.
Par contre, de nombreux bénévoles et employés de services aux plus démunis font le choix de travailler auprès de la population qu’ils desservent. C’est le cas des employés et bénévoles de la Maison du Père à Montréal.
L’itinérance ne prend pas de congé, ni férié, ni statutaire. L’Itinérance, c’est toute l’année. Et, dans une ville nordique, l’itinérance, c’est aussi affronter des températures qui tutoient allègrement les moins 20 degrés.
Ce 24 décembre, un réveillon de Noël attend 350 sans-abri avec menu traditionnel québécois et … un Père Noël.
Ce soir, la très grande majorité des bénévoles de l’organisme de la rue René-Levesque au centre-ville de Montréal et tous les employés de la maison seront sur place pour faire de ce court moment hors du temps un instant de paix et de bonheur pour ces hommes qui vivent à la dure. Pour elles et pour eux, la fête en famille attendra un peu.

France Desjardins et la directrice générale de la Fondation de la Maison du Père et directrice de la Maison du Père, Elle est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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