Auriez-vous envie de manger une pizza vieille de 21 jours, surtout ce soir au réveillon du Nouvel An? Peut-être que oui, si je vous dis qu’elle est appétissante, consommable et qu’elle a conservé toutes ses propriétés nutritives!

L’image de la pizza est forte mais elle nous renvoie à un champ de recherche prometteur: comment mieux préserver les aliments de même que leur valeur nutritive? Cette problématique a d’ailleurs été explorée lors d’un colloque qui s’est tenu à Montréal et Toronto en octobre, et qui rassemblait des chercheurs canadiens et italiens.
Marielle Ledoux est professeur titulaire au Département de nutrition de l’Université de Montréal. Elle a participé à ce colloque.
Au micro d’Adrien Lachance elle confirme que les recherches dans ce domaine sont nombreuses et prometteuses.
ÉcoutezDemain le monde mangera-t-il à sa faim?
L’avenir alimentaire passera sans doute en grande partie par les nouvelles technologies actuellement en développement dans de nombreux laboratoires à travers le monde, dont ici même au Canada. L’Institut Armand-Frappier, au Québec, est l’un de ces laboratoires.

Pour autant ces nouvelles technologies ne font pas l’unanimité. Certains remettent en question l’inocuité des aliments ainsi fabriqués. Auront-ils un impact négatif sur l’environnement, ou pire encore, seront-ils nuisibles à la santé des hommes et des femmes qui les consommeront? Il n’y a aujourd’hui pas de réponse claire à ces questions. Ce qui ne ralentit pas pour autant les efforts de recherche.
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