Après 49 jours de marche, sur une distance de 1700 kilomètres, un groupe de jeunes Autochtones est arrivé dans la capitale nationale lundi pour dénoncer les problèmes de logement et d’éducation ainsi que le taux de suicide élevé auxquels font face les résidents des réserves autochtones.
L’un d’entre eux, dont les souvenirs de jeunesse sont marqués par l’alcool, la drogue et les abus psychologiques, a même vendu son iPhone pour se joindre au groupe.
Ces jeunes sont arrivés à Ottawa au moment où les membres d’une soixantaine de communautés du nord de l’Ontario rendaient public un rapport accablant sur leur milieu de vie. Intitulé Les plumes de l’espoir, le document, préparé à partir des témoignages de plus de 160 jeunes de diverses communautés de cette province, propose un plan sur cinq ans qui permettrait de changer les choses.
« Tout ce que les jeunes veulent, c’est être heureux… être en sécurité », explique la coauteure du rapport Samantha Crowe.
Le ministre fédéral promet d’étudier le rapport, mais souligne que le gouvernement a récemment augmenté le financement en éducation.
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