Quel effet peut bien avoir la nuit polaire sur les habitudes de sommeil et les rythmes circadiens de ceux qui vivent en Arctique?
Pour le savoir, des membres des Forces armées canadiennes basés dans l’extrême nord de l’île d’Ellesmere ont accepté de se soumettre à une étude dirigée par des membres de Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC).
Pendant trois semaines, ils ont porté une montre enregistrant leur activité physique en plus de détecter et d’analyser tous leurs mouvements ainsi que leurs dépenses énergétiques et caloriques. Les participants devaient aussi noter leurs habitudes de sommeil pendant la durée de l’étude et participé à deux séances d’échantillonnage de mélatonine de 24 heures, la mélatonine étant l’hormone produite naturellement par le corps pour réguler le cycle veille sommeil.
L’étude qui a été faite en janvier, la période idéale pour comprendre les effets de l’obscurité continue sur l’humain puisqu’à cette période de l’année le soleil ne se lève pas dans cette partie du monde, s’est déroulée en deux parties :
Les scientifiques ont d’abord étudié les effets des nuits polaires sur les rythmes circadiens et les habitudes de sommeil et ont ensuite élaboré des traitements personnalisés pour corriger ces perturbations et évaluer leur efficacité.
Les résultats de l’étude ne sont pas encore connus, mais ils permettront éventuellement de comprendre les changements à la structure du sommeil qui peuvent ennuyer les Canadiens en mission dans le nord du Canada.
La Station des Forces canadiennes Alert, située à l’extrême nord de l’île d’Ellesmere, est l’endroit habité en permanence le plus au nord sur la planète.
De la mi‑octobre à la fin février, le soleil n’y dépasse pas l’horizon et il ne s’y lève pas du tout de la fin octobre à la mi‑février.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.