Et quelle est la pire ville où habiter pour le sexe féminin? À Edmonton, la capitale de la province de l’Alberta.
En comparant la situation des hommes et des femmes dans les domaines de la sécurité économique, du leadership, de la santé, de la sécurité personnelle et de l’éducation, des chercheurs du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) ont assigné un rang aux vingt plus grandes régions métropolitaines du pays.
On apprend ainsi que les trois plus grandes villes au Canada, Montréal, Toronto et Vancouver, occupent respectivement les 4e, 6e et 13e places et que les villes québécoises s’en tirent mieux que les autres villes du Canada.
La province de l’Alberta se retrouve au dernier rang, ses deux plus grandes villes, Calgary et Edmonton, occupant respectivement la 17e et la 20e place.
Dans l’ensemble, selon la chargée de recherche Kate McInturff, l’écart entre les femmes et les hommes est plus faible dans le domaine de l’éducation, les femmes étant peu plus susceptibles que les hommes de détenir un diplôme d’études secondaires, collégiales ou universitaires.
En ce qui a trait à la santé, tant les femmes que les hommes ont une bonne espérance de vie en santé.
Par contre, les femmes sont toujours victimes de manière disproportionnée de violence de la part d’un partenaire intime, d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel.
Les taux d’emploi et les salaires des femmes continuent d’être partout plus faibles que ceux des hommes.
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