Depuis le début du mois de mai, 28 cas d’intoxications sévères ont été recensés au Québec, dont 15 ont été fatales. Il s’agit d’un nombre trois fois plus élevé qu’à l’habitude. Ces décès sont liés à une consommation excessive de stupéfiants vendus dans la rue, que ce soit l’héroïne, la cocaïne ou des comprimés contrefaits par injection, par voie nasale ou par inhalation. La situation est à ce point inquiétante que les autorités sanitaires de Montréal ont ouvert une enquête pour comprendre les circonstances entourant ces décès.
Les personnes touchées sont âgées de 20 à 65 ans et sont originaires de quatre régions au Québec: Montréal, Laval, les Laurentides et l’Outaouais. L’Agence de la santé et des services sociaux de l’Outaouais pensent que les décès et surdoses sont liés à trois facteurs: la pureté plus élevée de l’héroïne actuellement sur le marché, le fait que plusieurs drogues soient coupées avec du Fentanyl, un opiacé de synthèse qui est jusqu’à 100 fois plus puissant que l’héroïne, et l’utilisation de ces drogues par des consommateurs occasionnels ou inexpérimentés.
RCI avec la Presse Canadienne
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