Les panneaux de limitation de vitesse existent partout. Ils varient de juridiction en juridiction, les panneaux européens sont différents de ceux utilises au Canada mais, dans l’ensemble, leur raison d’être est la même, contrôler (un tant soit peu) la vitesse des véhicules automobiles sur nos routes et dans les rues des villes.
Il existe aussi le panneau électronique qui, grâce à un capteur de vitesse intégré, mesure la vitesse d’un véhicule arrivant et affiche cette donnée, informant ainsi le conducteur.
À Ottawa, on ajoute maintenant le nom du conseiller municipal de l’arrondissement et un message de celui ou de celle-ci.
L’avocat de la capitale canadienne, Rick O’Connor affirme que ces panneaux nouveau genre peuvent porter le nom et le titre d’un conseiller municipal dans la mesure où ledit panneau est acheté et payé par le budget propre du bureau d’arrondissement. 15 des 23 arrondissements de la ville ont fait l’achat de ces panneaux.
«En fait, souligne Me O’Connor dans un message courriel, le nom d’un conseiller municipal ne constitue pas en soi de la publicité. Il est apposé, car le panneau et le capteur de vitesse intégré font partie des dépenses de services de l’arrondissement de ce conseiller. En inscrivant le nom du conseiller, on souligne ici que cet équipement ne fait pas partie des opérations régulières de la ville ce qui explique également pourquoi on ne les retrouve pas dans tous les arrondissements.
Par contre, quand arrivent les campagnes électorales, les conseillers doivent soit retirer ces panneaux ou, à tout le moins, couvrir leur nom, et ce, 60 jours avant l’élection municipale. En 2014, ce sera le 27 octobre.
Après l’élection, les panneaux restent la propriété des arrondissements, que le conseiller sortant soit réélu ou non.
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