Selon les biologistes du parc national Wood Buffalo dans les Territoires du Nord-Ouest, les populations de grues blanches sont en hausse constante.
Il y aurait aujourd’hui plus ou moins 300 de ces magnifiques oiseaux dans les volées du parc, en hausse depuis les années ’50 où elles n’étaient plus que 16.
À chaque fin d’automne, à chaque début d’hivers, ces oiseaux migrateurs s’envolent vers le Texas. Au printemps, elles font le chemin inverse vers le nord, vers le parc Wood Buffalo qui chevauche la frontière entre le nord de l’Alberta et le sud des TNO.
Chaque printemps, en mai, du haut des airs, les biologistes étudient les zones de nidification des grues blanches dans le parc. Cette année, ils ont trouvé un nombre record de nids.
« Nous avons identifié y a 82 nids au cours de notre tournée d’inspection cette année. C’est un record pour nous » souligne l’écologiste Rhona Kindopp.
Les biologistes ratissent du haut des airs les zones humides – marécages, rives de ruisseaux, etc. – afin de trouver des paires de ces grands oiseaux blancs au caractère très « territorial ». Souvent, les grues blanches retournent au même endroit de nidification utilisé l’année précédente.
Par contre, leur choix de lieu de nidification n’est pas la seule marque de loyauté de ces grands oiseaux.

« Ce sont des oiseaux qui vivent des relations à très long terme. Par contre, si l’un deux vient à mourir, le survivant trouvera un autre partenaire » ajoute madame Kindopp.
La population de grues blanches dans le parc Wood Buffalo est en hausse parce qu’elle n’est plus chassée depuis des décennies, tant ici au Canada qu’au Texas où elles passent l’hiver. Ce sont deux territoires protégés.
Soulignons que cette population de grues blanches qui fait la transhumance annuelle entre le parc Wood Buffalo et le Texas est la seule et unique population sur Terre de ces magnifiques oiseaux qui soit viable.

Les feux de forêt que nous connaissons cet été 2014 ont, du point de vue des grues blanches, un effet positif, car, en consumant des arbres, des sous-bois et de la mousse, ils permettent la création d’autres étangs propices à la nidification.
Le prochain décompte de la population des grues blanche dans le parc Wood Buffalo se fera ce mois-ci, toujours du haut des airs.
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