Vladimir Poutine (gauche) et Stephen Harper (droite) lors du sommet du G-20, le 5 septembre 2013

Vladimir Poutine (gauche) et Stephen Harper (droite) lors du sommet du G-20 en septembre dernier
Photo Credit: PC / Dmitry Lovetsky

Crise en Ukraine: Ottawa adopte de nouvelles sanctions contre Moscou

Le Canada inflige de nouvelles sanctions économiques au pays de Vladimir Poutine. Cette fois, ce sont 22 sociétés et entités de Russie et d’Ukraine, dans les domaines bancaires et du transport aérien notamment qui sont visées.

Parmi les institutions touchées, citons la banque de Moscou, la VTB Bank, la Banque agricole russe (Rosselkhozbank), le transporteur aérien Dobrolet (Bobrolyot), le Complexe hôtelier ukrainien NizhnyayaOreanda et plusieurs « sociétés d’Etat » établies en Crimée, région ukrainienne rattachée à la Russie.

Par ailleurs 19 dirigeants russes et ukrainiens (prorusses) sont interdits de voyage au Canada. Il s’agit de 14 citoyens russes, dont les directeurs des services de renseignement intérieurs (FSB), Alexandre Bortnikov, et extérieurs, (SVR) Mikhail Fradkov et de 5 Ukrainiens.

Les Ukrainiens sont le ministre de l’intérieur de Crimée et quatre dirigeants des régions séparatistes de l’est de l’Ukraine.

Cela porte à 57 le nombre de Russes visés par les sanctions canadiennes et à 45 le nombre d’Ukrainiens.

Gérard Depardieu sur des affiches publicitaires d'une banque russe
Affiches publicitaires d’une banque russe © AFP/OLGA MALTSEVA

Frapper là où ça fait mal

En outre, le Canada s’apprête à frapper le secteur pétrolier russe, afin d’intensifier ses pressions économiques et politiques contre les responsables présumés de la crise ukrainienne.

En collaboration avec ses alliés occidentaux, souhaite restreindre l’exportation des technologies utilisées dans le secteur russe de l’exploration pétrolière et de l’extraction.

Selon le premier ministre canadien Stephen Harper, le président russe Vladimir Poutine ne donne aucune indication de son intention de respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine ou d’exercer son pouvoir sur les agents soutenus par la Russie, pour mettre fin à la violence en Ukraine.

«Au contraire, constate M. Harper,  tout indique que malgré l’écrasement criminel du vol MH17, la Russie continue à fournir un soutien logistique et des armes perfectionnées à ses agents dans l’est de l’Ukraine.»

Catégories : Économie, International, Politique, Société
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