Novak Djokovic et Stanislas Wawrinka ont été éliminés jeudi à Toronto.
Le Français Jo-Wilfried Tsonga a réussi, jeudi, ce que l’autre Français Gaël Monfils n’a pu faire mercredi : battre Novak Djokovic.
Tsonga, le 15e joueur mondial, a mis 63 minutes pour vaincre le favori du tournoi en deux manches identiques de 6-2.
Voilà plus de 4 ans et demi que Tsonga attendait une victoire contre Novak Djokovic. C’est un Tsonga en liesse qui a exécuté sa traditionnelle danse des pouces victorieuse sur le court central du Rexall Centre à Toronto.
Il affrontera maintenant Andy Murray (no 8) en quarts de finale. Le Britannique a avancé dans le tableau sans aucun effort puisque son adversaire du jour, Richard Gasquet (no 12), s’est retiré de la compétition en raison de douleurs abdominales.
Wawrinka ne réussit pas à s’imposer
Affronter Kevin Anderson et ne pas être dans un grand jour au service est une combinaison fatale. Stanislas Wawrinka l’a appris à ses dépens, jeudi, à Toronto.
Anderson a écarté de sa route le Suisse en deux manches hautement disputées de 7-6 (10/8) et 7-5. Il devient ainsi le premier qualifié pour les quarts de finale de la Coupe Rogers.
Le Canadien Milos Raonic reste en lice
Même si le Canadien Milos Raonic n’a pas été parfait, il est toujours dans la course à la Coupe Rogers masculine à Toronto.
Raonic a pu compter sur son service pour réparer ses erreurs. Il a ainsi battu l’Américain Jack Sock 4-6, 7-6 (7/2), 7-6 (7/4), en soirée mercredi, sur le court central du Rexall Centre.
Les partisans ont montré leur appui inconditionnel envers ce dernier Canadien encore présent aux deux volets du tournoi présenté à Toronto chez les hommes et à Montréal chez les femmes.
Raonic a compensé ses problèmes en retour de service grâce à 15 as. Il a remporté d’ailleurs remporté 79 % des points sur sa première balle.
« Quand vous jouez contre lui, si vous perdez un jeu au service, la manche est habituellement terminée, a dit Jack Sock, l’Américain. C’est pour ça qu’il est là où il est actuellement, il excelle dans ces situations. »
Milos Raonic est en quelque sorte un spécialiste des bris d’égalité. Il l’a prouvé à nouveau mercredi soir.
« Je me sens à l’aise dans ces situations, a indiqué Raonic. C’est particulièrement le cas quand la manche ne se déroule pas comme je le voulais, que je ne profite pas de mes occasions ou que j’en donne trop. Je sais que si je peux me rendre au bris d’égalité, je peux faire pencher la balance en ma faveur. »
Jeudi au troisième tour, Raonic croise le fer contre le Français Julien Benneteau. Ce dernier a surpris le Letton et 11e tête de série Ernests Gulbis, après avoir défait l’ancien no 1 au monde l’Australien Lleyton Hewitt au premier tour.
Milos Raonic a remporté le tournoi de Washington la semaine dernière contre son compatriote Vasek Pospisil dans la première finale toute canadienne de l’ère moderne de l’ATP.
RCI avec Radio-Canada et La Presse Canadienne
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