En Italie, la vraie mozzarelle di buffala de Campanie, une appellation contrôlée, doit être mangée fraîche le jour même de sa fabrication. Après, on s’est sert en cuisine dans diverses recettes.
Vous voyez d’ici la contrainte imposée à l’importation d’un tel produit. De la fromagerie à l’aéroport, de l’envoi en Amérique du Nord au grossiste puis au détaillant, il est tout simplement impossible d’y arriver.
D’où l’envie d’en produire ici.
Une tentative s’est faite, sans succès au Vermont dans le nord des États-Unis. Un entrepreneur a importé des bufflonnes d’Italie, essentiellement venues d’Asie et s’est lancé dans l’aventure.
Mario Maciocia est agriculteur de père en fils depuis plusieurs générations. Issu de l’immigration italienne, l’homme possède une entreprise agricole à Saint-Charles sur le Richelieu au Québec, à moins d’une heure à l’est de Montréal.
Il y a cinq ans, la Ferme Maciocia s’est portée acquéreuse du troupeau au Vermont, l’a transporté sur ses terres et s’est lancé dans le long processus d’arriver à affiner une varie mozzarelle de bufflonne, fraîche du jour, disponible chez des détaillants.
Mario Maciocia est l’invité au micro de Raymond DesmarteauÉcoutez
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