Michaelle jean

Secrétaire générale de la francophonie : Québec et Ottawa derrière Michaëlle Jean

Le Québec et le Canada déploient les grands moyens pour soutenir la candidature de Michaëlle Jean au poste de secrétaire général de la francophonie. C’est en novembre à Dakar au Sénégal, durant le XVe Congrès de la Francophonie, que sera connue la personne qui remplacera Abdou Diouf.

Mme Jean, qui a été gouverneure générale du Canada, a d’ailleurs lancé un site Internet à ce sujet aujourd’hui.

Le gouvernement fédéral, à travers son ambassadeur du Canada à Paris, Lawrence Cannon, consacre tous ses efforts pour promouvoir la candidature de Mme Jean, tout comme deux diplomates canadiens, dont l’ancien ambassadeur à la Francophonie Jacques Bilodeau. Ce dernier travaille avec Mme Jean à titre de conseiller spécial dans le cadre de ses fonctions d’envoyée spéciale de l’UNESCO pour Haïti.

Quant au gouvernement québécois, son premier conseiller aux affaires publiques, Louis Hamann, s’occupe des communications de la campagne de Mme Jean à temps plein.

L’équipe de la candidate canadienne sera très active à New York lors de l’Assemblée générale de l’ONU qui se tiendra à compter du 21 septembre prochain. Elle pourra tenter de convaincre plusieurs chefs d’État et de gouvernement, notamment de pays africains, qui seront réunis dans la ville américaine

Michaëlle Jean a reçu l’appui officiel des gouvernements haïtien et néo-brunswickois.

Mme Jean et sa vision de la Francophonie

Dans une déclaration diffusée sur son site Internet, Mme Jean plaide pour que la Francophonie soit axée sur le « rayonnement de la langue française » et sur « la promotion de la diversité linguistique et culturelle des peuples de l’espace francophone sur les cinq continents ». Elle plaide pour une Francophonie « au service des jeunes et des femmes » et elle estime que l’organisation doit prôner des valeurs de solidarité, de démocratie, de paix, de justice, des droits et libertés, de même que de bonne gouvernance.

« La Francophonie peut témoigner de la condition humaine et des nombreux défis à relever dans le monde d’aujourd’hui et de demain », avance Mme Jean dans sa déclaration contenue sur son site Internet. « Ma vision vise à rassembler, mobiliser et dégager toute l’impulsion et les actions nécessaires pour répondre aux attentes des États et gouvernements membres de l’OIF et aux aspirations des citoyens. »

Michaëlle Jean souligne également le volet économique que doit comprendre la Francophonie. L’Organisation internationale de la Francophonie, que dirigerait Mme Jean si elle est élue, doit présenter une solide stratégie économique et ses membres doivent mettre en commun leurs réseaux.

Quant aux coûts de la campagne pour les contribuables canadiens, le ministère des Affaires étrangères se dit incapable le préciser.

Le successeur d’Abdou Diouf sera connu au terme du XVe Congrès de la Francophonie qui se tiendra les 28 et 29 novembre prochain à Dakar, au Sénégal. Michaëlle Jean est la seule femme à présenter sa candidature. Cinq hommes ont également annoncé leur intention de présenter leur candidature.

RCI et Radio-Canada

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