Il est des communautés plus secrètes que d’autres. C’est le cas des juifs hassidiques. À Montréal, ils vivent principalement dans les quartiers du Mile End et d’Outremont. Le samedi, jour de Shabbat, ils se rendent en grand nombre à pied à la synagogue, les autres jours ils vaquent à leurs occupations, comme tout le monde. Leur grande discrétion pique la curiosité.
Qui sont-ils, comment vivent-ils ?
Rares sont ceux qui ont eu la chance de les côtoyer de près. Magalie Sauves fait partie des privilégiés. Née en France, d’une mère juive tunisienne et d’un père français catholique, elle vit au Québec depuis presque 12 ans. Son premier emploi à Montréal a été d’enseigner à des jeunes filles dans une école juive orthodoxe.
Écoutez
Quatrième de couverture
À la suite d’un drame, Alexandra Ackerman, une jeune fille russe intelligente et curieuse, est séparée des siens et trouve refuge chez des juifs hassidim du quartier d’Outremont à Montréal. Déracinée, elle est obligée de se fondre dans des traditions ancestrales qu’elle remet sans cesse en question. Témoin privilégié, Alexandra comprendra rapidement que la famille qui l’héberge cache plusieurs lourds secrets, que ses membres portent en eux des cicatrices profondes laissées par l’histoire de leurs ancêtres.
«… Elle se surprenait à courir parce que les hassidim couraient sans cesse, obnubilés par l’impératif de faire coïncider vie matérielle et vie spirituelle pour nourrir leur famille. Les femmes ployaient sous l’exigeante machine, aussi un véritable réseau d’aides ménagères opérait. Le matin et le soir, le bus 162 sur la rue Van Horne faisait la navette entre Outremont et Hamstead, les deux quartiers huppés de Montréal habités par les juifs pratiquants. » Extrait p. 74
Yiosh!, le second roman de Magali Sauves, est publié chez Hamac classique.
Son premier roman, Bleu azreq, publié aux édition Sémaphore, retraçait une partie de ses racines.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.