Vous venez de décrocher un nouvel emploi, vous savez que, parmi les candidats non retenus pour le poste, certains étaient déjà en poste dans l’entreprise qui vous a engagé, vous voyez venir votre premier jour avec une certaine angoisse et vous vous demandez pourquoi vous vous êtes lancés dans cette galère.
Vos nouveaux collègues comprennent objectivement que la décision a été prise et que vous devriez avoir droit à « une période de grâce » dirait-on, le temps de faire vos preuves. Subjectivement par contre, c’est un tout autre défi.
Mettre carte sur table
Dans une situation du genre, il est fortement conseiller de mettre carte sur table, de « libérer l’espace émotif» diraient certains.
Outre ce nouveau défi, l’obligation de la bonne impression domine le non cérébral du nouvel employé. Le milieu d’accueil analyse tout, de votre tenue vestimentaire à vos paroles, de votre attitude en réunion même jusqu’à la fréquence de vos allées aux toilettes.
Les débuts sont déterminants
Comme, très souvent, les trois premiers mois d’un nouvel employé dans un nouveau poste sont considérés comme un prolongement de l’entretien d’embauche, les débuts déterminent la suite des choses.
L’intégration doit se faire graduellement soit, mais surtout naturellement. Le nouvel employé a un devoir primordial, essentiel, celui d’observer consciencieusement son nouvel environnement.
Raymond Desmarteau discute de l’angoisse des premiers jours dans un nouveau poste avec la psychologue et spécialiste en relations de travail Josée Jacques.Écoutez
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