Détruire les oeufs des moustiques réduira les risques d’éclosion de maladies tropicales tels le paludisme et la dengue.
Telle est la théorie qui sous-tend le concept de l’ « Ovitrap » du professeur Gerard Ulibarri de l’Université Laurentienne de Sudbury dans le Moyen Nord de l’Ontario.
L’Ovitrap fonctionne de façon à éliminer les générations subséquentes des moustiques porteurs de maladies en les leurrant à déposer leurs œufs sur une languette autocollante dans un seau, une languette que l’on peut rincer par la suite avec un produit antiseptique.
Comme les œufs de moustiques sont alors détruits, les risques d’infection chez l’humain sont réduits, car la population de moustiques porteurs est diminuée.
Le Dr Ulibarri a procédé à des tests de son Ovitrap à Sudbury où il a attrapé des moustiques porteurs du virus du Nil occidental et au Mexique où cette fois, il s’en prenait à des moustiques porteurs de la fièvre dengue.
Dans le cas des tests au Mexique, le Dr Ulibarri affirme qu’à peine 50 de ses Ovitrap modifiées ont réussi à réduire de 70 à 80% la ponte des œufs dans certains secteurs par opposition aux endroits où l’Ovitrap déposé ne l’était pas.
Et ce simple concept de seau, de pompe et de lamelle autocollante n’attire pas que les moustiques : le Dr Ulibarri vient de recevoir une subvention du gouvernement fédéral canadien pour déployer son système au Guatemala.
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