Des résidents de Kfredrian, en Syrie, regardent les dégâts, après les raids américains mardi contre le groupe armé de l'État islamique. Photo Credit: Abdalghne Karoof / Reuters
Jusqu’où ira le Canada dans le combat contre le groupe armé État islamique?
Les États-Unis qui procèdent depuis mardi à des bombardements en Syrie en collaboration avec cinq pays arabes (Arabie saoudite, Jordanie, Bahreïn, Émirats arabes unis, Qatar) augmentent la pression sur le Canada pour qu’il élargisse son soutien militaire à la coalition internationale qui comprend maintenant une cinquantaine de pays.
Washington a ainsi demandé au Canada de contribuer plus au plan militaire dans la lutte que mène la coalition internationale contre le groupe armé État islamique.
Mercredi, le premier ministre canadien Stephen Harper participait à New York une séance de questions et réponses avec des chefs d’entreprise. Et c’est là qu’il a confirmé devant des gens d’affaires l’information : les États-Unis demandent au Canada d’en faire plus pour combattre le groupe armé État islamique.. « Je n’écarte rien, nous n’avons rien écarté », a expliqué Stephen Harper.
Le Canada enverra-t-il des militaires au sol ou des avions dans le ciel?
Pour le moment, Stephen Harper observe un secret des plus militaires en ne révélant même pas de détail sur la participation des 70 conseillers militaires canadiens qui se trouvent en ce moment en sol irakien.
Dans une entrevue avec le Wall Street Journal, le premier ministre a cependant apporté hier quelques menues précisions sur le type d’aide canadienne qui serait optimale à ses yeux.
Il estime que beaucoup pourrait être accompli par des frappes aériennes, mais il dit appuyer Barack Obama lorsque ce dernier affirme que tout ne peut être effectué à distance : « beaucoup doit être fait par les gouvernements de ces régions; le gouvernement irakien et le gouvernement syrien doivent être plus inclusifs et travailler de concert avec la population ».
Aide-mémoire…
Plus d’une cinquantaine de pays participent à la coalition internationale contre le groupe armé État islamique.
Plusieurs États fournissent des armes et des munitions aux forces kurdes en Irak qui tentent de repousser le groupe terroriste, comme la France, l’Italie et l’Allemagne.
D’autres pays offrent aux Kurdes, en plus de l’équipement, de la formation, comme les États-Unis et le Royaume-Uni.
Le Canada a dépêché le 5 septembre dernier 70 conseillers militaires et un peu d’équipement pare-balles, mais plusieurs s’attendent à ce qu’il dépêche aussi dans la région des avions de chasse CF-18.
Les Pays-Bas se sont engagés mercredi à appuyer l’intervention des États-Unis en Irak avec six chasseurs F-16. Londres pourrait aussi participer à des raids aériens.
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