Rapatrier la production au pays: vraiment pas de tout repos

Rapatrier la production au pays: vraiment pas de tout repos
Photo Credit: IS / iStock

Rapatrier la production au pays: vraiment pas de tout repos

En un peu plus de 25 ans, les entreprises canadiennes ont fortement délocalisé leur production vers des pays émergents, Chine, Taïwan, Vietnam, Thaïlande.

Les faibles coûts de main-d’œuvre, les fortes populations, les longues journées de travail et les cadres législatifs de ces pays offraient d’intéressantes possibilités de croissance aux entrepreneurs.

Mais, ne fait pas facilement des affaires aux antipodes qui veulent.

Aujourd’hui, certains sont déçus et entament un processus inverse de rapatriement de la production.

Il est illusoire de croire que les 160 000 emplois perdus au Québec au profit des marchés émergents asiatiques soient tous rapatriés. Sans compter que les avancées technologiques et les gains de productivité réduisent les besoins de main- d’œuvre.logo

Soit, mais certains entrepreneurs, certaines PME ont entamé le « voyage de retour » en fermant des usines en Asie et en relançant, en partie ou en totalité, la production au pays.

C’est le cas de la PME D-Gel, une entreprise d’Acton Vale à 90 km à l’est de Montréal.

D-Gel  fabrique et distribue des équipements et accessoires de ballon sur glace et de hockey balle.  D-Gel oeuvre dans un marché de niche, loin des gros producteurs (Adidas, Puma, Nike, Etc.).

Stéphane Paradis, directeur-général de D-Gel
Stéphane Paradis, directeur-général de D-Gel © http://www.d-gel.com

L’exercice actuel de rapatriement d’une grande partie de la production se traduira assurément par certains changements dont le rapatriement éventuel de la fabrication des souliers au Québec. Même si cela doit entraîner une hausse du prix de certains produits. Une décision prise, dit-il, à la lumière de ce qu’il a observé en Chine.

 «Les conditions de travail dans les usines ne correspondent pas aux valeurs de D-Gel. On veut se positionner comme une marque plus haut de gamme. Je me donne le mandat de créer des emplois à Acton Vale.»

Stéphane Paradis, directeur-général de D-Gel.

Stéphane Paradis est l’invité au micro de Raymond DesmarteauÉcoutez

Catégories : Économie, International, Société
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