Quand on pense télétravail, on pense à une répartition des tâches à accomplir en emploi qui ouvre des possibilités d’effectuer certaines activités en dehors des bureaux de notre employeur.
Grâce à la technologie, le télétravail peut s’effectuer de chez soi, il n’est pas régi par un horaire rigide, on peut compléter une tâche administrative tôt le matin, prendre une pause famille l’après-midi et compléter le tout quand les enfants dorment par exemple, dans la mesure où les objectifs sont rencontrés à la satisfaction de l’employeur.
C’est au cours des années ’70 que s’est répandue, timidement, cette forme de travail. À l’origine grâce au téléphone et au fax (vous vous souvenez?), puis avec l’ordinateur personnel et l’Internet, le travail à être effectué peut sortir des cadres rigides des murs du bureau tout en étant accompli.
Toutefois, le télétravail à domicile peut être encore mal perçu dans certains milieux professionnels, et en conséquence rarement pratiqué. Par exemple dans le développement informatique, le télétravail à domicile reste assez rare (à l’inverse les déplacements en missions et le travail à distance sont très courants), alors que c’est une des professions où le travail à distance est le plus facile à mettre en place.
Particulier n’est-ce pas?
Le télétravail et la pollution
Selon Greenpeace, le télétravail est un outil indispensable pour lutter contre les problèmes de congestion routière et les changements climatiques.
« Si, une journée par semaine, quelqu’un fait du télétravail, on diminue de 20% ses émissions de gaz à effet de serre; 20%, c’est majeur. On a de la difficulté à aller chercher 2%.»
Patrick Bonin, porte-parole de Greenpeace Canada
À la Fondation David Suzuki, le directeur général abonde dans le même sens.
« En diminuant les transports de 5 à 10% grâce au télétravail, les gains seraient déjà importants : on réduirait la pression à la fois sur les systèmes de transport collectif et sur les systèmes de transport routier. »
Karel Mayrand, Directeur général, Fondation David Suzuki
La spécialiste du télétravail Diane-Gabrielle Tremblay est titulaire de la chaire de recherche du Canada sur les enjeux socio-organisationnels de l’économie du savoir, directrice de l’ARUC (Alliance de recherche université-communauté) sur la gestion des âges et des temps sociaux (CRSH) et professeure au département économie et gestion de l’École des sciences de l’administration (TELUQ). Elle est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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