Des défis de taille pour le contrôle des populations de chiens errants dans le Nord

Des défis de taille pour le contrôle des populations de chiens errants dans le Nord
Photo Credit: IS / iStock

Des défis de taille pour le contrôle des populations de chiens errants dans le Nord

C’est un problème qui perdure depuis des années: des chiens de compagnie lassés à eux-mêmes et d’autres partiellement sauvages errent au cœur des petites communautés qui essaiment le Grand Nord canadien et, occasionnellement, sont la cause d’accidents et même de décès.

En janvier 2010, un jeune garçon de dix ans de la communauté cris de Canoe Lake en Saskatchewan a été attaqué par une meute de ces chiens errants. Le garçon est mort des blessures subies lors de l’attaque.

En mars 2013, dans une communauté amérindienne à 150 kilomètres au nord de Montréal au Québec, un jeune homme avait passé une soirée à boire. Il s’est endormi à l’extérieur et est décédé complètement gelé. Son corps a été retrouvé partiellement dévoré par des chiens.imgres

En avril de cette année, dans la communauté autochtone de Lac Brochet dans le nord du Manitoba, une fillette de dix ans a été attaquée par deux chiens errants. Elle est décédée des suites de ses blessures.

Enfin, en 2013, à Henderson Corner au Yukon, un homme affirme avoir vu en deux occasions des chiens errants attaquer son jeune garçon de quatre ans alors qu’il jouait dans la cour arrière de sa maison.

Ce ne sont là que quelques exemples d’incidents impliquant des chiens errants et d’autres, des chiens domestiques laissés à eux-mêmes. Ces animaux peuvent devenir agressifs quand la nourriture vient à manquer.

L’euthanasie sélective est devenue une option de moins en moins acceptée au cours des dernières années. Donc, pour s’attaquer à ce sérieux problème. Des programmes de stérilisation sont menés par des bénévoles qui, volontairement, font des tournées des régions nordiques, là où les services vétérinaires sont trop souvent inexistants.

imgresCette fin de semaine, des bénévoles s’envolent vers la communauté autochtone d’Opitciwan dans le nord du Québec où une seconde phase de l’intervention vétérinaire se déploiera. On tentera de stériliser 300 chiens.

Cette méthode, dite plus humaine que l’euthanasie, se nomme «TNR» pour Trap, Neuter, Return (trad. : Attraper, stériliser, retourner). Elle a vu le jour aux États-Unis au cours des dernières années.

Donc, une équipe d’intervenants et de vétérinaires bénévoles de la Humane Society International Canada et de Chiots Nordiques se rendra dans la communauté d’Opitciwan à 500 kilomètres au nord de la ville de Québec et traitera une centaine de chiens qui ne l’ont pas été lors de la première étape de l’opération.

Des programmes de même nature existent aussi ailleurs au Canada.

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