Un voyage cinématographique dans une culture singulière

À cheval sur deux continents, l’Asie et l’Europe, la Turquie est un pays tout en contrastes que veut nous faire découvrir Ugur Can Gursozlu, le président d’un tout nouveau festival consacré aux films turcs.

Ce premier Festival du cinéma de la Corne d’Or, du nom d’un estuaire commun à deux rivières qui se jettent dans le Bosphore à Istanbul, propose une incursion dans la cinématographie récente de ce pays qui a connu une belle ascension depuis dix ans. Mentionnons tout de même que l’industrie du cinéma turc souligne son 100e anniversaire cette année.

Environ 50 000 Canadiens d’origine turque vivent au Canada, dont la majorité dans la province de l’Ontario. Une dizaine de milliers est au Québec, mais selon Ugur Can Gursozlu, au pays depuis 2003, mais installé à Montréal depuis 2006, peu ont accès à la cinématographie turque. « Il est de notre devoir de combler ce fossé transatlantique afin de leur rappeler leurs origines, tout en attisant la curiosité pour ce cinéma », précise-t-il.

Du 23 au 28 octobre, le Festival du cinéma de la Corne d’Or propose donc une dizaine de films, dont Les enfants du père Muslum, du réalisateur Vuslat Saracoglu, Tu éclaires les soirs, d’Onur Ünlü ou encore Les femmes qui chantent réalisé par Reha Erdem, en plus d’un concours de courts métrages, des conférences et des ateliers.

Écoutez

« Chaque film représentera un fragment de la mosaïque culturelle de ce pays ancestral. Nous avons conçu un programme qui permettra aux cinéphiles canadiens de se familiariser avec cette vision différente du monde qu’est le nôtre, en le faisant vivre sur le grand écran. » Ugur Can Gursozlu 

 

Catégories : Arts et divertissements, International
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