La situation des Canadiens sans-abris pourrait apparaître surprenante aux regards des étrangers. Nos sans-logements vivent dans l’une des nations les plus riches du monde.  De 200 000  a 300 000 citoyens  itinérants, c’est beaucoup dans une nation où il n’y a que 35 millions de citoyens.

La situation des Canadiens sans-abris pourrait apparaître surprenante aux regards des étrangers. Nos sans-logements vivent dans l’une des nations les plus riches du monde. De 200 000 a 300 000 citoyens itinérants, c’est beaucoup dans une nation où il n’y a que 35 millions de citoyens.
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Pourquoi le Canada ne donne-t-il pas un toit à tous ses sans-abris?

Un petit effort de plus de moins de 50 dollars par Canadien, c’est ce que cela prendrait!

Une étude conjointe de l’Observatoire canadien sur l’itinérance et de l’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance trace un lien de cause à effet direct entre l’itinérance au Canada et le retrait graduel depuis plusieurs années des investissements du gouvernement canadien dans les logements sociaux à prix modique.

L’investissement du gouvernement canadien dans les logements abordables a diminué de 46 pour cent au cours des 25 dernières années.

Dans leur rapport annuel conjoint es deux organismes, révèlent qu’il suffirait pourtant d’un investissement de 46 $ supplémentaires par Canadien dans le logement abordable pour réduire l’itinérance de manière dramatique, soit un montant annuel total de 106 $ par citoyen.

Ces organismes évaluent à 1,5 million le nombre de ménages canadiens pauvres qui éprouvent des difficultés à se loger de manière abordable.

Écoutez

Les initiatives locales ne sont pas à la hauteur du défi

Selon l’Observatoire canadien sur l’itinérance et l’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance, les programmes d’intervention existants qu’il soit municipal ou provincial ne peuvent régler totalement le problème tant que les sans-abri qui réussissent à quitter la rue ou les refuges n’auront pas les moyens de se loger convenablement.

Investir dans la construction de logements abordables contribuerait non seulement à mettre fin à l’itinérance chronique, mais aiderait également plusieurs milliers de Canadiens qui risquent de se retrouver un jour sans-abri.

Le saviez-vous?
Près du quart des jeunes sans-abri qui parviennent à quitter la rue y retournent en moins d’un an.

  • Selon les données d’une recherche menée par les Universités de Toronto en Ontario et Dalhousie en Nouvelle-Écosse, il suffit de la perte d’un chèque de paye ou d’une chicane avec un colocataire pour renvoyer une jeune personne vers la rue.
  • Les chercheurs ont passé une année avec 51 jeunes qui avaient connu l’itinérance et le quotidien du SDF à Toronto et à Halifax.
  • Il appert que 24 % des jeunes qui ont pris part à l’étude perdaient leur logement stable et retournaient dans la rue en moins d’un an.

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La vidéo d’un sans-abri d’Edmonton au Canada jouant du piano devient virale

Liens externes

Combattre l’itinérance : une solution à 88 ¢ par Canadien par semaine – Radio-Canada

Un effort de 46 $ pour réduire l’itinérance – Le Devoir 

Le tireur d’Ottawa, un sans-abri, voulait se rendre en Syrie – Le Figaro 

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