Une hirondelle ne fait pas le printemps. Mais 43 mille emplois créés pour le seul mois d’octobre a de quoi réjouir Ottawa. D’autant plus c’est le deuxième mois consécutif que les chiffres sont positifs, à en croire Statistique Canada, Résultat : le taux de chômage au pays a reculé de 0,3 % pour s’établir à 6,5%, soit le taux le plus bas depuis novembre 2008.
Au cours des 12 derniers mois, tous les principaux indicateurs ont été positifs : 182 000 emplois créés (+1%), 101 000 nouveaux postes à temps partiel (+3 pour cent), 81 000 emplois à temps plein (+0,6%), et légère hausse du nombre d’heures travaillées (+0,4 %).
L’embellie n’est pas généralisée
Les nouvelles sont bonnes au niveau global. Mais ni toutes les tranches d’âge, ni toutes les provinces n’ont le sourire, Selon Statistique Canada, la hausse de l’emploi en octobre est entièrement attribuable aux 25 à 54 ans, et en grande partie aux femmes.
En plus, seuls l’Ontario, le Manitoba, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard ont connu une hausse, alors que le Nouveau-Brunswick a vu le nombre de ses emplois régresser.
De même, le commerce de détail et de gros, les secteurs de la finance, des assurances, de l’immobilier et de la location, de la fabrication et de l’enseignement ont généré des emplois. Les administrations publiques, les secteurs des `autres services’ et des ressources naturelles en ont perdu en revanche.
Par ailleurs, le nombre des employés dans le secteur privé et chez les travailleurs autonomes a augmenté, alors que dans le secteur public, il a baissé.
Attirer d’autres créateurs d’emplois
La création d’emplois n’étant jamais garantie, les gouvernements essayent toujours d’en diversifier les sources, y compris à l’étranger.
En voyage officiel en Chine, le Premier ministre Stephen Harper a souligné que 500 000 emplois dépendaient des échanges économiques sino-canadiens.
M. Harper qui effectue depuis vendredi sa 3e visite officielle en Chine, a annoncé que le Canada ouvrirait de nouveaux bureaux commerciaux à Hangzhou, Xi’an, Xiamen et Tianjin afin d’aider les entreprises canadiennes à prospérer dans des régions connaissant la croissance la plus rapide en Chine.
Ces villes offriraient de bonnes opportunités aux entreprises canadiennes qui oeuvrent dans des domaines prometteurs tels l’électronique, l’aérospatiale, l’automobile et la médecine.
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