L’Opéra de Montréal présente, comme deuxième spectacle de sa saison 2014-2015, un classique de la farce lyrique : Le barbier de Séville de Rossini.
De plus, l’Opéra de Montréal s’associe à Movember pour la cause de la santé masculine.
Le barbier de Séville est présenté les 8, 11, 13, 15 et 17 novembre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.
Le baryton québécois Étienne Dupuis, acclamé en Europe pour sa brillante interprétation du célèbre barbier Figaro et ancien de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, chante aux côtés de la mezzo Mireille Lebel (Rosina), autre étoile montante issue de l’Atelier lyrique.
De plus, des chanteurs rossiniens font leurs débuts à la compagnie : Carlo Lepore dans le rôle du vieux Bartolo, Bogdan Mihai dans celui du séduisant comte Almaviva et Paolo Pecchioli dans celui du maître de musique de Rosina, Basilio.
Les autres rôles sont interprétés par les artistes en résidence de l’Atelier lyrique : Josh Whelan (Fiorello), Dylan Wright (Ambrogio), Chrstopher Dunham (un Officier) et Alexandra Beley (Berta).
Oriol Tomas, gagnant 2014–2016 du premier prix du Centre français de promotion lyrique, met en scène cette œuvre qui est, dans les mots de Giuseppe Verdi, « le plus bel opera buffa qui existe.»
Le Chœur de l’Opéra de Montréal, préparé par Claude Webster, se joint à l’Orchestre Métropolitain sous la baguette du chef d’orchestre italien Christoph Campestrini.
Deux barbiers en 1816
En 1816, composer un nouvel opéra sur le sujet du Barbier de Séville (livret rédigé par Cesare Sterbini) est un acte hardi de la part du jeune Rossini, car il invite une comparaison directe avec Le barbier de Séville de Giovanni Paisiello, un des compositeurs italiens les plus connus et influents du XVIIIe siècle.
Malgré le fait que Rossini nomme l’opéra Almaviva pour dissimuler ce parallèle, la première du Barbier est un fiasco mémorable auquel contribuent le vacarme incessant des partisans de Paisiello, le désordre causé par la présence accidentelle d’un chat sur la scène et les saignements de nez d’un chanteur pendant son air suite à une chute.

Va pour l’anecdote.
Depuis samedi soir donc, le Barbier de Séville, deuxième production de la saison de l’Opéra de Montréal est présenté à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts de Montréal.
Cette production est bien accueillie par la critique comme en font foi ces deux papiers, l’un de Claude Gingras dans La Presse et l’autre de Christophe Huss dans Le Devoir, deux critiques qui ont la plume parfois bien acérée.
Le baryton Étienne Dupuis est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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