Les étudiants de l’Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse peuvent améliorer leurs résultats scolaires en se faisant tester pour … maladies transmises sexuellement!
Le professeur Matthew Numer donne un cours sur la sexualité humaine. Si un ou une de ses étudiants lui présente une preuve d’avoir subi un test pour MTS – quel que soit le résultat – cela pourrait se traduire par des points bonis sur leur résultat final du cours.
« Plus de la moitié des étudiants de mon cours participent à l’expérience,» souligne le professeur Numer. « Et les réactions sont toutes très positives.»
Près de 60 000 cas d’infection au chlamydia sont diagnostiqués chaque année au Canada, essentiellement chez les 18 à 25 ans.
De plus, la moitié d’entre eux n’ont aucun symptôme.
L’étudiante Kathryn Furlong a suivi le cours en question l’année dernière. Elle affirme n’avoir entendu aucun commentaire négatif au sujet de cette initiative.
Le directeur de la clinique de santé sexuelle de l’Université, John Britton, souligne qu’il est très facile de contracter une MTS et que nombre d’elles résistent à de nombreux traitements.
« Nous offrons des tests de dépistage de gonorrhée et du chlamydia. Nous offrons aussi des tests de dépistage sanguin pour la syphilis, le VIH-SIDA et l’hépatite.
Selon lui, un test de dépistage de MTS devrait être considéré sur un pied d’égalité avec un test de pression sanguine, surtout dans le cas de personnes actives sexuellement et qui ont plus d’un partenaire.
Quant aux étudiants qui optent pour ne pas passer le test de dépistage de MTS, ils et elles peuvent obtenir des résultats majorés (des points boni) en travaillant bénévolement pour amasser des fonds pour la clinique de santé sexuelle de l’Université Dalhousie.
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