Une infirmière montre comment il faut retirer les vêtements de protection contre l’Ebola à Judith Bossé, sous-ministre adjoint à Santé Canada, Rob Nichlolson, ministre de la Défense, Rona Ambrose, ministre de la Santé et au Dr Gregory Taylor, administrateur en chef adjoint de la santé publique au Canada.

Une infirmière montre comment il faut retirer les vêtements de protection contre l’Ebola à Judith Bossé, sous-ministre adjoint à Santé Canada, Rob Nichlolson, ministre de la Défense, Rona Ambrose, ministre de la Santé et au Dr Gregory Taylor, administrateur en chef adjoint de la santé publique au Canada.
Photo Credit: PC / Patrick Doyle

La Croix-Rouge canadienne recrute des volontaires pour combattre l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest

La Croix-Rouge canadienne est en mode recrutement ces jours-ci afin de venir en aide aux populations aux prises avec l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.

Bien que ce dossier ne soit plus à la une des informations comme c’était le cas cet automne, des dizaines de personnes meurent quotidiennement de cette maladie.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 6 200 personnes seraient décédées et le nombre de cas d’infection est à la hausse tant en Guinée qu’en Sierra Leone.

La Croix Rouge espère trouver 150 volontaires au cours des six prochains mois, ce qui permettrait d’avoir sur le terrain des équipes de seize personnes en tout temps.

On espère recevoir des offres de service de médecins, d’infirmiers et infirmières et de travailleurs sociaux qui seraient prêts à se commettre pour des missions de huit semaines à la fois.

Épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest: pas assez de ressources

Épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest: pas assez de ressources

Du travail intense, tant physiquement qu’émotivement

La docteure Danielle Perreault de Montréal s’envole vers l’Afrique de l’Ouest cette semaine, ce qui sera sa troisième mission avec la Croix Rouge.

« C’est pour ça que j’ai étudié la médecine, » dit-elle, « pour venir en aide aux personnes démunies en Afrique. »

Elle quitte le Canada samedi prochain vers Genève, d’où, après une formation de quelques jours, elle s’envolera le 18 décembre vers la Sierra Leone.

« Évidemment qu’il y a des risques, mais nous avons toute une équipe de soutien tout au long du parcours. J’encourage vraiment mes collègues à songer à s’impliquer dans une mission comme celle-ci. Il y a d’immenses besoins là-bas et trop peu de nous, médecins, pour que nous puissions faire une différence, pour vraiment sauver des vies. »

L’aspect financier

Des travailleurs de la santé portent des vêtements de protection contre le virus Ebola à Monrovia, au Liberia.  Photo :  Photo : Stringer / Reuters

Des travailleurs de la santé portent des vêtements de protection contre le virus Ebola à Monrovia, au Liberia. Photo : Photo : Stringer / Reuters

Les volontaires qui s’engagent dans des missions du genre auprès de la Croix-Rouge canadienne ne doivent pas crainte les répercussions financières d’un tel engagement. La Croix Rouge verse à ses volontaires un salaire équivalent à celui qu’ils et elles touchent avant leur départ avec bonification.

De plus, les employés fédéraux canadiens peuvent faire une demande de congé sans solde rapidement reconnu par les autorités dans un cas comme celui-ci.

Le site web de la Croix-Rouge canadienne donne tous les détails de ces missions à ceux et celles qui souhaiteraient vivre cette expérience d’aide à une population démunie en Afrique de l’Ouest.

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