« Ici maintenant, nous bâtissons l’avenir », voilà ce qu’on peut lire sur un des murs du vestiaire des joueurs de l’équipe des Forestiers d’Amos, une formation Midget AAA.
Les « triples lettres » dans le contexte du hockey québécois soulignent l’élite. Les équipes de la ligue Midget AAA du Québec alignent des joueurs de 15 à 17 ans qui, à la fin de leurs parcours dans ce groupe d’âge et s’ils se donnent à fond à leur sport sans un contexte sport-études, frappent aux portes du Junior majeur ou encore de la NCAA des universités américaines.
Comme les équipes de la ligue ont des « territoires prédéterminés » pour le recrutement de leurs joueurs, les Forestiers peuvent puiser dans le bassin des joueurs émergents d’Abitibi, du Témiscamingue et du Eeyou Istchee Baie-James.
Dans cette immense région du Québec, se déroule depuis cette année, une expérience intéressante et fascinante à observer.

Bon an mal an, il y avait toujours un joueur amérindien qui « descendait du Nord » pour venir jouer en Abitibi. Cette année, les Forestiers alignent cinq de ces jeunes.
Qui sont-ils?
Ils se nomment Adam Cheezo, Alexander-James Kistabish, Silas Mattawashish, Samson Tookalook et Andrew Swallow-Neeposh, tous des attaquants, des passionnés de hockey.
Des jeunes hockeyeurs de talent qui doivent affronter non seulement l’éloignement pour vivre leur passion, mais aussi le choc des cultures, des langues, etc.
Serge Trépanier est aujourd’hui le directeur général de l’équipe. Cet ancien joueur a connu les rangs professionnels en Europe avant de revenir à Amos sa terre d’origine.
C’est lui qui a pris le «pari autochtone» des Forestiers d’Amos. Il en parle au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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