Alors que pour de nombreux Britanno-Colombiens le vendredi 2 janvier 2015 rime avec retour au travail, les citoyens de la ville de Williams Lake profiteront d’un jour férié supplémentaire, décrété par les autorités municipales, un congé appelé « Jour de la Lutte. » (Wrestling Day).
Ann Walsh, une auteure de Williams Lake affirme que ce congé est appelé ainsi – et célébré – depuis des dizaines d’années.
« Selon l’histoire, ou n’est-ce qu’une simple légende locale, c’est vers la fin des années ’30 que deux marchands discutaient en contemplant les rues commerciales résolument vides au centre-ville. L’un d’eux aurait tout simplement dit allez, on ferme et on s’en va à la maison.
C’est en pleine guerre, en 1942, que le congé est devenu officiellement férié et chômé.
Débat autour du nom du congé
Il aurait été logique de jouer sur les mots en faisant référence au lendemain de Noël, appelé en anglais le Boxing Day (L’Après-Noël). On peut ici jouer sur les mots, car « Boxing » peut prendre le sens de « boîte à échanger contenant un cadeau non désiré » ou « boxe ».
Il semble qu’il y ait un peu de cela, mais, comme souvent quand on met deux Canadiens en présence l’un de l’autre on en sort avec trois opinions distinctes, l’origine du nom « Wrestling Day » de Williams Lake est on ne peut plus nébuleuse.
« Des citoyens d’ici affirment que la journée porte ce nom-là parce que les lendemains de veille – le Jour de l’An – sont pénibles avec la gueule de bois, » ajoute madame Walsh, un sourire en coin.
Il y a eu certaines tentatives d’inclure de véritables combats de lutte aux festivités du Wrestling Day. L’année dernière, le club local de lutte a proposé des combats de démonstration et en amassant des fonds pour ses activités.
Rappel météo
L’année 2015 est entrée en force avec un moins 25 degrés avec un facteur éolien qui donnait l’impression d’une température ressentie de moins 40 (à cette température, les deux échelles, Celcius et Farenheit se rejoignent).
La grande tradition du Wrestling Day de Williams Lake consiste à rester bien au chaud chez soi et de sourire presque méchamment au reste de la province qui retourne au travail.
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