Chute de l'or noir, tout n'est pas noir: certains analystes anticipent des impacts positifs pour le pays. Dans un rapport publié lundi, la Banque Royale du Canada cerne trois bénéfices que pourrait tirer le Canada de cette chute des prix du pétrole : des automobilistes heureux, une économie américaine plus forte dont dépend beaucoup le Canada et un coup de pouce aux exportateurs canadiens qui vendent leurs produits aux États-Unis. Photo Credit: iStock
La chute des prix pétroliers fait glisser l’Ouest canadien
C’est à l’exploitation du pétrole que les Canadiens devaient la moitié de toute la croissance économique canadienne l’an dernier en 2014. Notre pays est le cinquième plus important producteur de pétrole au monde.
Or, en bas des 60 dollars le baril l’exploitation de plusieurs de nos gisements cesse d’être rentable dans l’ouest du Canada.
Puis voici qu’à 50 dollars le baril, l’exploration pour de nouveaux gisements de pétrole représente un risque financier que même les grandes entreprises pétrolières canadiennes ne peuvent plus se permettre.
Le principal facteur de baisse des cours du pétrole reste la production surabondante dans le monde.
Aide-mémoire…
C’est notamment après la décision en novembre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de maintenir inchangé son niveau de production, à 30 millions de barils par jour, que la chute des prix s’est accentuée.
Une situation qui s’aggrave et qui progresse de jour en jour
Hier, le prix du baril de pétrole en Amérique du Nord connu sous le nom de référence WTI a perdu 2,65 $ pour clôturer à 50,04 $. Pire encore, ce pétrole s’échangeait au-dessous du seuil de 50 dollars plus tôt dans la journée.
Plusieurs analystes commencent à évoquer un prix du baril autour des 40 dollars, un prix dont les consommateurs pourraient bénéficier pendant plusieurs mois… D’autres affirment que le prix du brut a atteint son prix plancher et qu’il va bientôt rebondir.
Cet hiver pourtant, alors qu’on devrait être en pleine saison d’exploration pétrolière, le choc pétrolier gagne le Canada et on commence à en mesurer les premiers effets même au niveau des simples citoyens et du marché de la revente des maisons.
Le cours du pétrole a plongé ces derniers mois en raison de la surabondance des réserves, particulièrement aux États-Unis, dans un contexte où les faiblesses de l’économie mondiale ralentissent la demande pour l’or noir.
Mais cette baisse des prix est aussi en partie orchestrée par l’Arabie Saoudite et l’OPEP qui cherchent à miner l’expansion du secteur pétrolier en Russie et a freiné le secteur en pleine émergence aux États-Unis de la production de pétrole brut à partir des réserves de schiste.
L’extraction du pétrole de schiste (avec plus de 8 millions de barils par jour au 1er trimestre 2014) réduisait la dépendance des États-Unis sur le pétrole saoudien…
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