En réunion à Montréal, l’Organisation de l’aviation civile internationale dit vouloir instaurer un système dès cette année.
L’OACI annonce cette mesure un peu moins d’un an après la disparition toujours inexpliquée du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, quelque part dans l’océan Indien.
L’OACI prévoit que d’ici 2030, le nombre de vols par année va doubler, pour passer de 30 à 60 millions. Comment pourra-t-on alors répondre à cette augmentation du trafic aérien s’il devait aller de pair avec une augmentation parallèle d’avions disparaissant sans laisser de trace?
Les 850 participants des pays membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ont donc recommandé l’adoption d’une nouvelle norme qui assurerait le suivi de tout avion commercial toutes les 15 minutes.
La proposition a été annoncée, mardi, alors que le président du conseil de l’OACI, Olumuyiwa Benard Aliu, a affirmé que cette nouvelle norme serait « un premier pas important » pour les bases d’un système mondial de suivi des vols.
Le saviez-vous? Il y a trois façons pour le moment aujourd’hui de repérer l’emplacement d’un avion.
La première est par le radar de base.
Il y a aussi la communication verbale et le positionnement qui sont donnés par l’équipage lorsque l’avion survole des zones d’eaux libres où il n’y a pas de radar.
Enfin, la troisième façon consiste en un système de surveillance automatique qui recourt à un ensemble de satellites. Mais, ce ne sont pas toutes les régions du globe qui sont couvertes par ce système, et les appareils ne sont pas tous munis du même équipement. Disparu depuis le 8 mars 2014, le vol MH370 s’est terminé dans l’océan Indien.
On peut s’attendre à ce que la nouvelle norme puisse être adoptée dès l’automne
Cette décision en fait est loin d’être une surprise, car elle tire son origine de l’une des multiples recommandations formulées par un groupe de travail constitué par l’Association internationale du transport aérien l’an dernier. Le groupe avait été créé après l’écrasement du vol MH370 de Malaysia Airlines, le 17 mars 2014, alors que l’appareil se dirigeait de Kuala Lumpur à Pékin avec 239 personnes à bord.
Actuellement, la vaste majorité des vols commerciaux font l’objet d’un suivi constant, mais il y a des failles dans certaines régions du monde. La conférence sur la sécurité de l’OACI discute des moyens d’améliorer le suivi général des appareils et de mieux partager les informations sur les zones de conflit.
Le nouveau service de suivi des vols utiliserait une technologie et des satellites existants pour surveiller les avions commerciaux « en temps réel, au-dessus des océans, des régions polaires et d’autres endroits isolés. »
Aide-mémoire…
La nouvelle tour de contrôle de l’aéroport d’Edmonton dans la province de l’Alberta.
Le Canada, tour de contrôle de la planète.
Sans le Canada, l’aviation civile internationale n’aurait pas de gouvernail.
L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) est établie depuis 1947 à Montréal, dans la province du Québec.
Cet organisme des Nations Unies émet les normes de la circulation aérienne et du partage des fréquences radio; il définit aussi les protocoles à suivre au cours des enquêtes sur les accidents aériens.
Il ne faut pas confondre l’OACI avec l’IATA qui est elle aussi basée au Canada et qui est pour sa part une association privée de compagnies aériennes.
L’IATA (International Air Transport Association) simplifie les transactions entre les compagnies aériennes et les agents de voyages.
Elle assigne aussi des codes de trois lettres aux aéroports et des codes de deux lettres aux compagnies aériennes. Siège social, OACI, à Montréal
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