Les Canadiens les plus en santé habitent la province de la Colombie-Britannique. C’est ce qu’affirme un rapport du Conference Board du Canada publié cette semaine.
La province, située complètement à l’ouest du pays, se classe même troisième au monde derrière la Suisse et la Suède dans cette étude comparative de la santé des habitants de 16 pays développés.
Le Canada obtient le huitième rang avec une note globale de « B ».
L’étude tient compte de nombreux facteurs comme l’espérance de vie, le taux d’obésité, la mortalité infantile, le nombre de morts dues au cancer ou au suicide. Les dépenses en santé, par contre, n’ont pas été considérées. Le pays perd des points en ce qui a trait aux facteurs de mortalité infantile et de mortalité due au diabète.
« La Colombie-Britannique et l’Ontario se hissent en tête du classement au Canada, en grande partie parce que leurs habitants adoptent généralement des modes de vie plus sains. »— Louis Thériault, vice-président aux politiques publiques, Conference Board du Canada

Ailleurs au Canada
Au centre du pays dans les Prairies, l’Alberta demeure en tête avec une note de « B », alors que la Saskatchewan et le Manitoba obtiennent chacune un « D ».
L’Ontario et le Québec occupent les deuxième et troisième positions du palmarès des provinces canadiennes. Le Québec devance tout de même les autres provinces en ce qui concerne la mortalité due aux maladies cardiovasculaires et la mortalité prématurée.
Les trois territoires du Nord canadien arrivent au dernier rang de l’étude en raison, selon les auteurs, des infrastructures en place et des conditions socioéconomiques défavorables dans les communautés autochtones.
Obésité en hausse
Le Conference Board note que le taux d’obésité est en nette progression au pays et que celui-ci devance de nombreux pays comparables.
C’est par ailleurs dans les provinces de l’Atlantique qu’on enregistre les plus hauts taux d’obésité, alors que plus de 25 % de la population adulte fait face à ce problème.
L’augmentation du nombre d’enfants canadiens souffrant d’obésité est de plus très préoccupante, d’après les auteurs.
RCI, Radio-Canada et La Presse
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