Comment l’industrie minière peut-elle concilier attrait pour l’investissement, développement économique, développement durable, acceptabilité sociale et environnementale? Cette question aux allures de quadrature du cercle était au centre l’édition 2015 de la Franco-Mine, tenue le 2 mars à Toronto.
Pour les organisateurs de l’événement, les acteurs de l’industrie minière ne peuvent faire l’économie de ces nombreuses préoccupations. Il en va de la pérennité même du secteur puisqu’il ne peut prospérer en ayant pour seule préoccupation l’intérêt de ses membres.
Des ministres africains des mines, notamment du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Niger, des représentants du Maroc de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, l’ancien premier ministre du Québec, Jean Charest, ainsi que divers joueurs clés et experts de l’industrie minière étaient présents à l’événement.
Créer des liens
La Franco-Mine 2015 a également été l’occasion pour les ministres africains et leurs hôtes canadiens de discuter d’investissement en exploration et d’accès boursier ainsi que de collaboration des secteurs minier et agricole.
Des représentants africains en ont également profité pour établir des relations avec des Canadiens, mais aussi pour créer ou des renforcer des liens intra-africains.
La Franco-Mine qui en est à sa 4e édition est organisée par l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole (ICM), en collaboration avec le ministère des affaires étrangères, du commerce et du développement du Canada.
M. Jean Vavrek, le directeur exécutif de l’ICM dresse le bilan de l’événement au micro de Didier Oti.
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