C’était à l’été 1904. Seize femmes, seize journalistes, huit anglophones et huit francophones, font le voyage en train jusqu’à Saint-Louis aux États-Unis où se tient l’Exposition universelle.
Dix journées riches en partage d’expériences, communes et diverses, où ces seize femmes fondent la Canadian Women’s Press Club (Trad. : Club de presse des femmes du Canada), le tout premier au Canada.
Le défi était de taille. Confrontées qu’elles étaient au machisme ambiant, confinées aux pages féminines, elles ont été les premières à faire éclater les moules, à proposer des articles sur des sujets dits « d’ordre masculins » etc.
S’appuyant sur des lettres et des entrevues et essentiellement sur les articles rédigés par ces journalistes et publiés au Canada au sujet de la foire de Saint-Louis, l’auteure et professeure de journalisme Linda Kay nous les présentent, les fait vibrer sous nos yeux tout en mettant en évidence certaines divergences culturelles et sociologiques entre ces deux solitudes qui parlent d’un même événement.

Elles ont jalonné le parcours de femmes dans cette profession, elles ont mené des luttes alors qu’elles n’avaient que peu de droits.
Par « Elles étaient seize » on peut constater l’ampleur du chemin parcouru.
Quant à celui qui reste à parcourir, c’est une histoire qui s’écrit tous les jours.
Linda Kay, professeure au Département de journalisme de l’Université Concordia à Montréal est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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