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Nouveau Brunswick : à la recherche de l’équilibre budgetaire

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick est attendu à l’Assemblée nationale demain. Brian Gallant va notamment se prononcer sur le budget 2015-2016. Il a d’ores et déjà souligné parmi ses priorités, la prise de mesures fermes pour remettre l’économie sur le chemin de la croissance.

La situation financière de la province est peu rassurante. Son économie qui a longtemps reposé sur l’exploitation forestière, connaît un déficit depuis six ans et sa dette frôle les 12 milliards. C’est cette situation qui a poussé le gouvernement à mener des consultations publiques pour la révision stratégique des programmes.

Parmi les moyens privilégiés par le ministre des Finances pour trouver des économies et augmenter les recettes, la réduction des dépenses de certains ministères et la recherche de nouvelles sources de revenus. Roger Melanson entend effectuer des compressions majeures dans le service public, pour trouver à peu près 600 millions de dollars, qui lui permettront de réduire le déficit financier.

À partir du 1er avril, les membres du gouvernement vont s’imposer une réduction de salaires. Les députés quant à eux, devront remettre à plus tard la révision à la hausse de leurs salaires. Ce sont des exemples pour pousser les fonctionnaires et la population à accepter les décisions difficiles.

Deux mesures importantes ont été prises dans le secteur de l’éducation et ont déjà fait réagir les enseignants et les directions d’école. Le gouvernement veut se donner le droit de supprimer les postes d’enseignant non régis par les conventions collectives et veut rendre obligatoires les évaluations pour les établissements qui sont occupés à moins de 30 % de leur potentiel.

L’Association des enseignants et des enseignantes francophones de la province s’est dite inquiète. Elle juge ces mesures trop radicales et les considère comme une entrave au travail des commissions scolaires.

Catégories : Économie, Politique
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