Le blogueur saoudien de 31 ans a, une fois de plus, évité la flagellation.
Un 17e report de suite qui, selon certains observateurs, serait dû aux nombreuses pressions sur le régime saoudien appliquées à l’échelle internationale.
Au Québec, où vivent sa femme Ensaf Haidar, et leurs trois enfants, une vigile a d’ailleurs été organisée jeudi devant l’Assemblée nationale, en appui à son mari.
200 personnalités québécoises ont également appelé à la libération du blogueur et demandé à Stephen Harper de faire pression auprès du gouvernement saoudien pour le libérer.
Le dramaturge Michel Marc Bouchard a écrit une des lettres au nom des 202 signataires provenant du milieu culturel et des médias.
Dans la seconde lettre, l’intervenant social et écrivain Richard Dallaire demande au premier ministre du Canada de « prendre position publiquement et d’utiliser tous les leviers diplomatiques » afin de plaider auprès du gouvernement saoudien la libération de Raif Badawi.
Badawi est emprisonné depuis 2012 en Arabie saoudite après avoir critiqué, sur son blogue, le régime et s’être exprimé sur l’islam. Il a été inculpé de cybercrime, d’apostasie et de désobéissance à son père, ce qui constitue un crime dans le royaume. Une fois la peine de prison purgée, il lui sera interdit de voyager pendant 10 ans.
M.Badawi a été condamné à 10 ans de prison, à 300 000 $ d’amende et à 1000 coups de fouet. Il a reçu une première série de 50 coups il y a quelques mois, mais la séance de flagellation a été reportée chaque vendredi, depuis.
RCI avec Radio-Canada
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.