Des allergies à combattre

Des allergies à combattre
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Pire printemps des allergies cette année pour beaucoup de Canadiens

Pour les millions de Canadiens aux yeux rouges ou larmoyants et qui ont la gorge irritée le printemps 2015 s’avère l’une des pires saisons des allergies de toute leur vie.

Selon les allergologues au Canada et aux États-Unis, consultés par le Globe and Mail de Toronto, cette épidémie d’allergie est due à une combinaison de circonstances : l’hiver le plus froid en plus de 100 ans et un printemps qui a été tardif.

Le résultat c’est que depuis une dizaine de jours les Nord-Américains particulièrement ceux qui vivent à l’Est du continent sont inondés de pollen de différentes espèces.

Tout le pollen est libéré en même temps cette année ce qui aggrave la saison des allergies

Normalement, les allergènes sont libérés à des moments différents. Le Chêne, le bouleau et d’autres types arbres sont les premiers à libérer leur pollen. Ils sont suivis par les arbres saisonniers tels que les cendres et les peupliers. Puis c’est au tour de d’herbe de libèrer son pollen du moins de  juin au début d’août.

Ce printemps, les premières vagues de pollen ont été retardées de deux à trois semaines en raison d’un hiver persistant qui, à son tour, a conduit à une profusion des pollens dans l’air en ce moment alors que les arbres découvrent leurs nouvelles feuilles.

Le saviez-vous?
20 % des Canadiens éprouve une réaction allergique : une personne sur cinq!

  • Une enquêtes menée en 2010 pour la société pharmaceutique Johnson & Johnson, a montré que plus de huit millions de Canadiens souffrent d’une allergie avec des symptômes d’une sorte ou d’une autre – toux, éternuements constants, un nez qui coule ou qui est bouché.
  • Cette recherche indiquait également qu’un Canadien moyen inhale au printemps plusieurs centaines de grains de pollen à chaque respiration.
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    Le pissenlit est générateur de pollen. © IS/Istockphotos

Des nez sensibles qui sont victimes de l’humidité

Clifford Bassett, directeur médical de l’allergie et l’asthme dans l’État de New York,  décrit la situation du pollen en cette période de mi-printemps arbres comme une véritable période de misère et de souffrance.

« Chaque fois que vous avez un automne et l’hiver avec beaucoup de précipitations, le sol est humide, » a déclaré le Dr Bassett, au journal Globe and Mail de Toronto. Or, précise t-il l’humidité rend les conditions de croissance idéales pour les plantes pour produire plus de pollen.

Compte tenu de l’abondance de la neige qui est tombée dans certaines parties du Canada cet hiver, en grande partie en Ontario et dans les Maritimes, les gens souffrant d’allergies dans ces domaines sont susceptibles de souffrir à un degré plus élevé et, dans certains cas, pour une période de temps plus longue.

Susan Waserman, professeur à la division de l’immunologie clinique au département de médecine  de l’Université McMaster ajouté que le problème ce printemps a été le chevauchement des pollen des arbres et de l’herbe, ce qui rend les choses plus intense.  »

Aide-mémoire…
Allergie du printemps!

  • Son nom clinique est rhinite allergique.
  • Ce type de réaction allergique a été évoqué pour la première fois en 1819 par le médecin anglais John Bostock, qui étudiait ses propres symptômes de congestion et s’autodiagnostiquait.
  • En 1873, le chercheur en médecine Charles Blackley en arriva à la conclusion que le pollen agissait comme un allergène.
  • Bien que l’on trouve des traces de sensibilités particulières au pollen depuis l’Antiquité, ce n’est qu’en 1906 que Clemens von Pirquet, un pédiatre autrichien, identifiait à des « allergies » la congestion déclenchée par l’exposition à des particules normalement inoffensives.
    Un nez
    © iStockPhoto

Blâmez vos gênes

« Les allergies ne sont pas une déficience du système immunitaire, mais un mauvais fonctionnement de ce dernier », explique Amin Kanani, allergologue à Vancouver à la faculté de médecine de l’Université de Colombie-Britannique.

Le corps produit une réponse agressive à une protéine normalement bénigne, comme les pollens de graminées, de la même façon qu’il combattrait une infection bactérienne.

Si certaines personnes naissent avec une prédisposition aux allergies saisonnières, les symptômes peuvent se déclarer plus tard dans la vie.

Amin Kanani affirme que déménager dans une autre région peut vous exposer à des allergènes dont vous ignoriez l’effet sur vous. D’autres recherches suggèrent que des facteurs comme une grossesse, qui peut modifier le système immunitaire, pourraient accroître la sensibilité.

Chez les enfants, les symptômes allergiques prennent souvent la forme d’eczéma et se transforment plus tard en rhinite allergique.

Pour en savoir plus…

Pollution automobile et allergies – Radio-Canada

Allergie ou sinusite ? – Santé Canada

Worst allergy season ever? For once, that’s not that far off – Globe and Mail de Toronto

Catégories : Internet, sciences et technologies, Santé
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