Cette année, 196 900 nouveaux cas de cancer seront diagnostiqués au pays et 78 000 personnes en mourront, selon une estimation de la Société canadienne du cancer.
Dans un rapport publié par cet organisme mercredi, le nombre de nouveaux cancers diagnostiqués passera à 277 000 annuellement d’ici 2030, soit une augmentation de 40 %.
Si cette projection a de quoi inquiéter, il ne faut tout de même pas partir en peur trop vite, car des facteurs démographiques sont à considérer. En 2030, le Canada comptera environ 10 millions d’habitants de plus, soit une augmentation de près de 30 % par rapport à 2005.
Et puis, la population canadienne vieillit! Un Canadien sur quatre aura 65 ans ou plus dans 15 ans et la majorité des cancers sont diagnostiqués chez des personnes âgées de 50 à 79 ans. Par contre, si les taux de survie sont à la hausse, grâce à une meilleure lutte contre ce fléau, la capacité de fournir des soins adéquats aux personnes malades risque d’être insuffisante.
La moitié des tumeurs toucheront la prostate, le sein et le poumon, sans oublier le cancer colorectal.
Plus de gens en souffriront, mais la proportion de Canadiens touchés ne changera pas
Le risque d’en mourir ne devrait pas grimper pas non plus grâce aux programmes de dépistages et à des traitements appropriés. Mais la majorité de ceux qui en décèderont aura 80 ans et plus.
La question qu’il faut maintenant se poser est la suivante : le système de santé canadien pourra-t-il faire face à une telle augmentation du nombre de cas?
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