Photo Credit: PC / Ryan Remiorz

Jacques Parizeau et les immigrants

Le « vote ethnique » du 30 octobre 1995 aura-t-il coûté la victoire aux indépendantistes du Québec, Jacques Parizeau en tête, qui espéraient un pays?

Il n’y pas de réponses claires à cette difficile question. Tout dépend de l’analyse que l’on en fait. Comme dans la population en général, le vote des immigrants était partagé entre le OUI et le NON. Ce soir-là, le NON l’a emporté avec 50 000 voix d’écart. Beaucoup de gens ont vu leur rêve s’écrouler, autant des Québécois issus des communautés culturelles que des Québécois « de souche ».

Lula Carballo avait sept ans à l’époque et vivait en Uruguay, loin de la tourmente référendaire. Quatre ans plus tard, elle en entendra parler sur les bancs d’école et apprendra qui était Jacques Parizeau.

En 2002, elle débarque au Québec. Elle a 14 ans et a déjà une idée précise de la société dans laquelle elle veut vivre.

« C’est à travers le projet de souveraineté que j’ai senti que je pouvais m’épanouir en tant qu’individu et en tant que citoyenne. »

Au lendemain du décès de l’ex-chef du Parti québécois et ex premier ministre du Québec (1994-1996), Lula Carballo pense que ce moment historique devrait inciter les Québécois à réfléchir au Québec dans lequel ils veulent vivre :Écoutez

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© Lula Carballo

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Catégories : Immigration et Réfugiés, Politique
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