Le Centre de recherche translationnelle sur les troubles de l'humeur et le suicide veut comprendre les mécanismes qui mènent aux troubles de l'humeur et au suicide

Pourquoi a-t-on des troubles de l’humeur et pourquoi se suicide-t-on?

Qu’est-ce qui provoque les troubles de l’humeur et les pensées suicidaires? Est-il possible de les prévenir?  Comment identifier les individus vulnérables? Voilà  quelques-unes des questions qui intéressent  le Centre de recherche translationnelle sur les troubles de l’humeur et le suicide de l’Institut Douglas de Montréal. Le centre a été inauguré lundi par deux ministres du gouvernement du Québec

Financé conjointement avec le secteur privé, le Centre de recherche translationnelle sur les troubles de l’humeur et le suicide s’intéresse à plusieurs champs de recherche, notamment la biologie cellulaire et moléculaire, dans le but de comprendre les mécanismes qui mènent aux troubles de l’humeur et au suicide.

Pour sa création, le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations a dû débourser 7,38  millions $, soit le plus gros montant sur les 9,99 millions $ requis. L’entreprise Bell Canada a ajouté 2  millions $ et la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas a complété le montage financier avec une somme d’environ 600 000 $.

Le ministre de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations, Jacques Daoust.
Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, Jacques Daoust dont le département assume l’essentiel du financement du Centre © Radio-Canada

Présent à l’inauguration avec son homologue de l’Économie, Jacques Daoust, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette,  a déclaré que l’analyse des troubles de l’humeur, du suicide qui se fait sur une base moléculaire, cellulaire, structurelle et anatomique est un nouveau champ d’activité que peu de gens connaissent et qui est très impressionnant.

« Les recherches qui sont conduites ici, a-t-il dit, ont permis de démontrer qu’effectivement, il y a des anomalies, des perturbations cellulaires, moléculaires et fonctionnelles induites par des événements malheureux qui peuvent se passer dans une période de la vie, le jeune âge, qui ont des conséquences plus tard.»

Évoquant le partenariat avec le secteur privé, le ministre Barrette a laissé entendre que le contexte économique actuel, avec des finances publiques de plus en plus serrées, l’implication du secteur privé dans des projets de cette nature est une bonne chose.

Le ministre de la Santé du Québec, Gaétan Barrette.
Le ministre de la Santé du Québec, Gaétan Barrette se félicite de l’implication du secteur privé dans la création du Centre de recherche translationnelle sur les troubles de l’humeur et le suicide

Et dans ce cas du centre de recherche sur le suicide et les troubles de l’humeur, la contribution de l’entreprise privée a été déterminante, a assuré le ministre de la Santé. Cela permet de « faire avancer des dossiers qui autrement ne pourraient pas avancer, compte tenu de notre situation. Ou ils pourraient peut-être avancer, mais dans un délai, un temps plus long, ou ne jamais se réaliser » a-t-il soutenu.

La somme de 9,99 millions $ a servi à doter le centre de recherche d’équipement de pointe et à aménager les locaux, a précisé le ministre Barrette.

Le centre de recherche aussi accès à une banque de cerveaux, unique au Canada, pour mener à bien ses travaux sur les tissus cérébraux et les problèmes de santé mentale.

La banque de cerveaux de l'Institut Douglas à Montréal
La banque de cerveaux de l’Institut Douglas à Montréal

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