Une poutine

Une poutine, avec frites, fromage et sauce au boeuf. Un des mets favoris des Québécois.

Les Canadiens doivent couper toute la « merde » et la moitié de ce qu’ils mangent

La Fondation canadienne des maladies du coeur choisit des termes crus et à la limite un peu vulgaires pour envoyer un message clair aux Canadiens concernant leur piètre alimentation.

Selon la Fondation, les Canadiens devraient prêter attention à la qualité globale de leur alimentation au lieu de se concentrer uniquement sur les graisses saturées ou d’autres nutriments individuels.

Les apports en graisses saturées représentent certes un facteur de risque de maladie cardiaque et d’AVC, qui est la principale cause de décès au Canada responsable de 27 pour cent de tous les décès, selon Statistique Canada. Mais la Fondation des maladies du cœur a réuni un groupe d’experts qui affirme que les Canadiens devraient plutôt avoir comme objectif prioritaire de se tenir loin de tout aliment précuit.

« Ne coupez pas dans le gras, mais couper la merde », déclare Christine Le Grand, une spécialiste de la Heart and Stroke Foundation, à Ottawa. « Évitez tous les aliments hautement transformés. »

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Produits Kraft Food
Étagère de produits Kraft © PC/AP

Les Canadiens ont atteint le fond de leur assiette

Les Canadiens consomment en moyenne aujourd’hui 50 % de leurs calories quotidiennes à partir d’aliments ultra-transformés.

Selon la Fondation, les Canadiens devraient immédiatement manger plus de fruits et légumes parce qu’il n’y a nulle part où aller, mais en hausse en ce qui concerne l’amélioration de la qualité de leur alimentation. Environ 60 pour cent des adultes au Canada ne mangent pas assez de fruits et légumes.

Elle recommande aux Canadiens d’apprendre à cuire tous leurs repas à partir d’aliment de base crus et non préparés et d’enseigner à leurs enfants à faire la cuisine, et ce autant que possible avec des ingrédients entiers et naturels.

Mangez moins dit-elle d’aliments hautement transformés tels que les boissons sucrées, bonbons, collations salées et les viandes transformées avec de nombreux ingrédients, additifs et de conservateurs. Elle recommande enfin de faire attention à la taille des portions.

De 1938 et 2011, la part du budget alimentaire des Canadiens dépensée sur les aliments transformés a augmenté de 29 % à 62 %.

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Une frite. Un peu de sel avec ça?
Une frite. Un peu de sel avec ça? © iStockphoto

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Catégories : Santé, Société
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