Selon des documents obtenus par CBC grâce à la Loi canadienne sur l’accès à l’information, l’armée canadienne a envisagé pendant quelque temps la création d’une force militaire commune avec les États-Unis.
Selon la note d’information obtenue par CBC et datant d’octobre 2013, les deux pays tentaient de déterminer comment ils pourraient continuer à garder leurs armées engagées à l’étranger, alors que l’importante mission de ces deux pays en Afghanistan arrivait à son terme.
Cette force de frappe aurait eu la capacité d’intervenir notamment lors de missions spéciales dans les trois principales zones de combat donc en missions aériennes, maritimes, et terrestres.
Cette force de frappe conjointe aurait été déployée vers les « points chauds » du globe et aurait été dirigée par un commandement unifié un peu selon le présent modèle du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD).
Aide-mémoire…
NORAD est une organisation américaine et canadienne qui a pour mission d’assurer la surveillance de l’espace aérien et des régions maritimes des deux pays.
Un porte-parole de la Défense nationale, Daniel Proussalidis, soutient que le document obtenu par la CBC n’avait jamais été présenté au ministre de la Défense et que le gouvernement ne s’était donc pas sérieusement penché sur son contenu.
La note d’information était d’abord et avant tout destinée au chef d’état-major des Forces canadiennes du moment, le général Thomas Lawson, et semble indiquer que des responsables militaires des deux pays tentaient pourtant de créer une force militaire spéciale qui serait permanente et officielle.
Selon les révélations faites, les responsables militaires jugeaient que la création de la nouvelle force militaire aiderait le Canada « à démontrer un engagement continu envers les États-Unis, ce qui permettrait au pays de réussir à atteindre d’autres objectifs régionaux stratégiques ».
Les documents obtenus suggèrent également que le chef d’état-major propose l’idée de la force intégrée au premier ministre dans le cadre de « son rôle de conseiller ». AFP/Massoud Hossaini
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