C’est la question provocante que nous suggère une conversation que nous avons eu avec un de nos auditeurs au Niger, un pays qui est périodiquement aux prises avec diverses vagues de mendiants qui viennent et qui partent au gré des ralentissements économiques et des sécheresses.
Près d’un Canadien sur deux serrait prêt à serrer la vis aux mendiants
Les Québécois eux sont cependant plus tolérants que la moyenne des Canadiens à l’égard des mendiants, selon un sondage Léger Marketing.
L’enquête d’opinion menée en 2011 auprès de 1003 Canadiens révélait que 48 % des répondants souhaitaient que les autorités s’attaquent davantage aux comportements agressifs des mendiants, et éventuellement qu’elles les condamnent à des peines d’emprisonnement, comparativement à seulement 39 % des Québécois.
Les Québécois sont non seulement plus tolérants, mais aussi légèrement plus compréhensifs à l’endroit des mendiants si l’on songe que 37 % des Québécois comparativement à 31 % de l’ensemble des Canadiens jugent que les gens qui font la quête sont tout simplement des victimes de la société ou de crises économiques.
Il existe maintenant au Canada un syndicat pour les mendiants
Les gens de la rue à Windsor, tout à fait au sud de la province de l’Ontario, peuvent désormais adhérer depuis cet été à un syndicat d’un tout nouveau genre au pays.
Le Street Labourers of Windsor a été créé pour représenter les mendiants, les amuseurs publics et toute autre personne qui gagne sa vie dans les rues de cette petite ville de 250 000 habitants.
L’idée est née quand Richard Dalkeith en a eu assez d’être malmené quand il quêtait au centre-ville de Windsor. Ce syndicat ne négocie pas des hausses salariales ou des conventions collectives, mais il offre une protection à ses membres en plus de s’attaquer aux préjugés.
Le syndicat, qui est une section en règle du Syndicat industriel des travailleurs et travailleuses du Canada, compte actuellement une dizaine de membres, mais il est en mode recrutement. L’histoire ne dit pas combien coûte la cotisation syndicale.
Le syndiqué Vaughn Caldwell et son chien Lucky, qui est la mascotte du syndicat. Photo : Andréanne Baribeau
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