25 000 réfugiés syriens poseront les pieds en sol canadien au cours des prochaines semaines, et jusqu’en février 2016. La plupart auront tout laissé derrière eux, ultime sacrifice à une vie meilleure, ailleurs!
Ils débarqueront en plein hiver et devront rapidement s’installer. Leur situation précaire et difficile a touché le cœur de nombreux Canadiens qui ont choisi de s’investir d’une façon ou d’une autre pour leur faciliter la vie.
Ainsi une initiative québécoise prend de plus en plus d’ampleur et si l’engouement demeure, l’objectif de tricoter et d’offrir une tuque à chaque réfugié a des chances de se réaliser.
L’idée lancée sur Facebook il y a huit jours, par une auteure et comédienne, a vite fait de rallier des tricoteurs et tricoteuses de partout au pays.
C’est en lisant des commentaires haineux de citoyens canadiens concernant ces immigrants à venir que Danielle Létourneau a eu envie de s’investir, de manière positive.
Elle s’est inspirée d’une tradition d’ici qui consiste à offrir un petit bonnet aux nouveau-nés.
Le geste est symbolique, mais veut clairement dire : Bienvenue chez nous!
Outre les citoyens, des commerces ont eu l’idée de tenir des ateliers de tricot et/ou de servir de point de chute pour recueillir les milliers de tuques confectionnées.
Des musées proposent aussi de ramasser les bonnets faits main qui seront remis à des organismes responsables de l’accueil des réfugiés, accompagnés d’un petit mot de bienvenue.
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