C’est la question que nous avons posée à l’un des auditeurs de Radio Canada International qui se trouve non loin de Paris qui sera dans quelques jours le centre de l’univers climatique le temps d’un sommet international où les nations du monde entier vont tenté de négocier un nouveau virage climatique
Le Canada va tenté pour sa part d’opérer un changement d’image dans la forme, mais aussi, plus important, dans le fond. Les Français seront-ils complices ou sceptiques?
ÉcoutezL’ex-premier ministre canadien Stephen Harper avec entre les mains une enseigne contre la taxe au carbone lors d’un rassemblement de partisants conservateurs en 2015.
Le Canada affirme être enfin sérieux et demandera à Paris qu’on le prenne au sérieux
Le nouveau premier ministre canadien, Justin Trudeau, affirme qu’il pourra se rendre au Sommet très attendu sur le climat à Paris cette semaine avec en poche une stratégie pancanadienne.
Cet optimisme détonne avec l’image et les messages sur l’environnement du précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper qui ont taché énormément, selon les experts, la réputation internationale du Canada ont ce chapitre.
Rappelons que lundi dernier au Canada, les premiers ministres des 10 provinces et territoires du Nord ont pu pour la première fois en six ans échangés autour d’une même table avec leur premier ministre canadien notamment sur la de question du climat, ce à quoi s’était systématiquement refusé le précédent gouvernement.
L’arctique canadien, capitale mondiale de la pêche en 2100? – Le réchauffement climatique pousserait les poissons à se réfugiés vers les pôles selon une enquête canadienne. – Une très grande quantité de poisons disparaîtra des tropiques d’ici 2050 selon l’étude des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique sur la côte ouest canadienne qui se sont penchés l’an dernier sur les effets potentiels des changements climatiques sur la vie marine. – Les chercheurs ont utilisé les mêmes scénarios de projections que ceux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). – Leurs conclusions sont que la hausse des températures des eaux des océans de la planète poussera les populations marines à immigrer vers des eaux plus froides aux pôles, Arctique et Antarctique.
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