Un règlement concernant une affaire de refus allégué d’accorder à une agente de police des occasions de formation, de placement d’avancement à cause de son état familial, de son sexe et de ses congés de maternité, a poussé le Service de police d’Ottawa à envisager au cours des deux prochaines années, un examen de la situation démographique de ses effectifs, de ses politiques et de ses procédures.
L’objectif de cet examen étant d’assurer une égalité des chances pour tous d’être représentés à tous les grades et échelons du service de police par l’adoption d’un mécanisme équitable de prise de décision sur la dotation en personnel.
Vu la portée de cette question et l’engagement de l’organisation envers l’établissement de politiques, l’Association des policiers d’Ottawa a espoir que le Service de police d’Ottawa adoptera un mécanisme équitable de prise de décisions sur la dotation en personnel. L’absence d’un processus équitable et transparent d’assignation des cours et placements temporaires est source de frustration chez bon nombre de nos membres. Nous serons heureux de collaborer avec le Service de police d’Ottawa et de contribuer à l’élaboration de ces nouvelles politiques. Matt Skof, président Association des policiers d’Ottawa
Le règlement a été conclu à la suite de l’intervention de la Commission ontarienne des droits de la personne devant le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario pour dénoncer les obstacles à la promotion et à l’avancement auxquels les femmes sont confrontées.
Il est largement démontré que les partis pris sexistes ont des répercussions sur la carrière de nombreuses femmes. Nous disposons aussi de preuves de la sous-représentation des femmes au sein des structures de maintien de l’ordre. Ce règlement contraint un service de police d’envergure à passer en revue sa situation démographique, ses politiques et ses pratiques, et à adopter des mesures concrètes de promotion de l’égalité hommes-femmes. Tous les milieux de travail de l’Ontario devraient avoir pour but la pleine représentation des hommes et des femmes à l’échelle de l’organisation. Renu Mandhane, commissaire en chef de la CODP
Cette affaire concerne l’agente de police Barb Sjaarda qui souhaite que son cas serve à résoudre un problème de fond auquel beaucoup d’agentes comme elle sont très souvent confrontées.
Bien que cette requête en droits de la personne ait gravité autour de ma famille et de moi, il importe de reconnaître les autres agentes qui ont été marginalisées. Beaucoup d’agentes ont subi des représailles après avoir fait part de problèmes comme les miens, certaines allant même jusqu’à quitter la profession par frustration. La modification de la culture policière, à l’aide de politiques qui respectent les droits de la personne, peut uniquement être qualifiée de pas vers l’avant. Agente Barb Sjaarda
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