Yanick Issa ne fait pas dans l’art abstrait. Tout ce que touche cet artiste-soudeur-mécanicien se transforme plutôt en animal, en fleur ou en personnage sortis de son imagination fertile.
Car il en faut de la créativité pour voir dans une simple chaine de moto, un serpent ou dans une bougie de moteur, un papillon.
À partir de pièces mécaniques usagées, le Québécois, originaire de La Tuque, a créé, depuis 15 ans, près de 800 sculptures dont plusieurs sont devenues des trophées remis lors d’événements sportifs qui se déroulent dans son coin de pays.
Le soudeur de métier, artiste dans ses temps libres, est devenu un sculpteur reconnu internationalement.
ÉcoutezPour admirer les oeuvres de Yanick Issa, rendez-vous sur Art de fer
Les origines syriennes de Yanick Issa
À la fin des années 1800, saviez-vous que près de 6000 réfugiés Syriens s’étaient déjà installés au Canada? Les Issa étaient de ce nombre.
L’arrière grand-père de Yanick avait quitté Damas pour aller défricher le côté non occupé du Lac Archambault, à St-Donat dans les Laurentides.
Il a épousé une Québécoise, Denise Brisson, avec qui il a eu trois enfants. Aujourd’hui près de 400 descendants Issa peuplent le Québec.
Le petit cousin de Yanick, Serge Issa, raconte le parcours du patriarche Youssouf Issa, dit «Joseph ou Jo», au micro du journaliste Hugo Lavoie de la radio de Radio-Canada à Montréal:
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Jo Issa et sa femme Denise Brisson
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