Telegraph Cove, vous connaissez?
Telegraph Cove, c’est une petite communauté de l’île de Vancouver en Colombie-Britannique – population 20 personnes, on pourrait presque toutes et tous les nommer – nichée entre l’océan pacifique et la forêt côtière. C’est aussi le paradis des observateurs d’épaulards (ou orques) qui adorent ces eaux riches en gibiers pour eux.
L’alimentation de l’épaulard
Les orques mangent des poissons, des calmars, des oiseaux de mer, des phoques et d’autres cétacés. L’orque est la seule baleine à manger des animaux à sang chaud, des mammifères et des oiseaux. En groupe, les orques peuvent arracher des morceaux de chair d’une baleine grâce à leurs dents tranchantes. L’orque avale entre 60 et 80 kg de nourriture par jour.
Cette année qui s’achève aura vu les eaux de la côte ouest du Canada être de vraies pouponnières à épaulards. De fait, huit veaux sont nés au sein de la colonie dite J-Pod, un groupe d’orques ayant élu domicile dans le détroit de Georgia et le bras de mer Puget (Puget Sound).
Une première en 40 ans
En fait, la norme est de trois naissances par année pour un troupeau semblable. C’est parce que cette année, il y avait abondance de saumon chinook, la base de leur alimentation, et ce, malgré l’effet des changements climatiques sur la population de saumons.
Espèce toujours en péril
Bien que ces huit naissances soient une belle nouvelle en soi, il faut garder en mémoire que l’orque est une espèce en danger. Le taux de chance de survie jusqu’à l’âge adulte chez cette espèce de mammifère marin n’est que de 50% et la population du troupeau n’est que de 84 membres.
Pour que ce troupeau d’orques perde son statut «en danger », il devra passer à 120 individus.
RCI, CBC, Victoria Marine Science Association, World Wildlife Fund Canada, authentikcanada.com.
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