Le groupe mythique Beau Dommage au Québec chantait au début des années ’70 :
En ’67, tout était beau
C’était l’année d’l’amour, c’était l’année d’l’Expo
J’avais des fleurs dans les cheveux
Fallait tu être niaiseux
À la même époque, le groupe Harmonium chantait :
J’ai tellement mal aux ailes
Y fait tellement frette
Même avec nos 20,000 allumettes
Chacun est assis tout seul sur son île
Les bras ouverts, le cœur fragile
La musique s’en fout
Elle avait un autre rendez-vous
Il s’en est passé du temps, il en a coulé de l’eau dans le grand fleuve depuis lors. Les gros spectacles des grandes enceintes telles le Forum de Montréal – à l’époque – le State olympique et autres lieux de rassemblement ludique musical ont toujours la cote internationalement.
Songez aux immenses tournées de Céline Dion, de Yani et autres vedettes internationales. Nous sommes loin, très loin des 20 000 allumettes, des 30 000 briquets allumés. Nous sommes passés par la période toute récente des écrans illuminés de téléphones intelligents et des tablettes.
Place à la technologie nouvelle, une technologie brevetée qui permet de contrôler à distance des objets lumineux, une technologie développée chez PixMob à Montréal, une boîte de magnifiques passionnés d’informatique, de musique et « d’effet WOW» .
PixMob a participé aux cérémonies d’ouverture des JO d’hiver de Sotchi en Russie, au spectacle de la mi-temps du Super Bowl (la grand-messe du football aux États-Unis) mais cette fois, c’est 84 fois un méga événement dans 10 pays.
PixMob a décroché le contrat d’illuminer – si j’ose dire – la tournée internationale de la star Taylor Swift.
De quoi s’agit-il?
Le bracelet de silicone offert à tous les spectateurs lors des concerts de Taylor Swift – Ils étaient 76 000 au stade ANZ en Australie, vous voyez d’ici l’ampleur de la commande – s’allume de différentes couleurs en synchro avec la musique.
Jean-Olivier Dalphond
Lors des concerts, les gens de PixMob se servent de rayons infrarouges pour le contrôle de l’illumination synchrone des bracelets.
Et, grâce aux médias sociaux, la folie de ces bracelets s’est embrasée.
La tournée de Taylor Swift, c’était 84 concerts dans 54 villes de 10 pays différents. C’était également 3 112 transmetteurs installés et 2 567 412 bracelets distribués.
Et c’était surtout un sans-faute pour PixMob.
Jean-Olivier Dalphond de PixMob revient sur l’aventure et parle d’avenir pour l’entreprise où il est associé au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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