Avec l’arrivée d’un nouveau gouvernement au parlement canadien, notre pays serait maintenant bien placé pour trouver des solutions négociées à des conflits qui perdurent dans le monde.
Le Canada pourrait ainsi jouer un rôle important dans le rapprochement de factions rivales, que ce soit en Afrique, au Moyen-Orient ou en Afghanistan.
C’est ce qu’a déclaré António Guterres, l’ancien haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, lors d’une conférence de l’organisme Canada 2020 sur la politique étrangère.
Alors que le Canada est membre du G7, du G20 et de l’OTAN, sa nouvelle politique étrangère lui permet d’être reconnu comme un « intermédiaire honnête » sur la scène internationale, a ajouté l’ancien haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés.

À propos des réfugiés, il a rappelé que leur nombre, incluant les déplacés dans le monde, avait presque doublé depuis 10 ans, pour atteindre le chiffre « ahurissant » de 70 millions. António Guterres pense que le Canada peut jouer un rôle majeur pour aider à déménager toutes ces populations déplacées.
Cette conférence de l’organisme Canada 2020 se penche sur la politique étrangère du nouveau gouvernement libéral, qui met l’accent sur l’implication accrue du Canada dans des institutions multilatérales telles l’ONU, qui n’avaient pas la cote dans l’ancien gouvernement conservateur.
António Guterres a quitté son poste de en 2015 après 10 ans à la tête de cette organisation.
RCI avec La Presse Canadienne
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.